Au premier tour des séries, ils éliminent les Bruins de Boston en sept matchs. Au second tour, ils sont sortis par le Lightning de Tampa Bay en quatre rencontres. Ces derniers seront sacrés champions au terme des séries éliminatoires.
Saison régulière
Contexte
Avant le début de la saison
Après avoir été écarté des séries éliminatoires la saison précédente, Serge Savard démissionne de son poste de directeur général. Il est remplacé le par Bob Gainey.
Alors que les partisans s'attendent à du changement, Bob n'effectue pas de grosses transaction durant l'été, mais acquiert Steve Bégin et Darren Langdon via le ballotage[1].
Le , le premier match de saison régulière de l'histoire de la Ligue nationale de hockey à être jouée à l'extérieur se déroule dans le Stade du Commonwealth dans la ville d'Edmonton dans l'état de l'Alberta.
Il oppose les Canadiens aux Oilers d'Edmonton devant 57 167 spectateurs qui ont bravé une température de −20 °C. Les Canadiens repartent avec une victoire sur un score de 4 à 3[3].
Le Canadien dispute son premier match de la saison le contre les Sénateurs d'Ottawa. Montréal est dominé 5 à 2 par Ottawa.
Malgré cette défaite, à la fin du mois, l'équipe point au 2e rang de la Division Nord-Est avec six victoires pour cinq défaites[6].
Le , après avoir disputé deux matchs avec les Canadiens, Gordie Dwyer est renvoyé aux bulldogs pour le reste de la saison et Mike Komisarek est lui aussi envoyé à Hamilton, étant le défenseur surnuméraire[2].
Le , après avoir disputé deux matchs avec les Canadiens, Chris Higgins est renvoyé aux bulldogs pour le reste de la saison[2].
Le , Chad Kilger est envoyé auprès des Bulldogs pour un reconditionnement après sa blessure[2].
Novembre
Le mois de novembre voit les Canadiens ralentir un peu avec une série de trois défaites d'affilée. Ils descendent à la 4e place de la Division Nord-Est, avec 23 points. Les premiers sont les Maple Leafs de Toronto avec 30 points[7].
Le , Chad Kilger est de retour dans le grand club après avoir disputé deux rencontres avec les Bulldogs[2].
Le , Marcel Hossa et Ron Hainsey n'ayant pas donné satisfaction, sont envoyés dans le club école à Hamilton pour le reste de la saison. Pour les remplacer, les Canadiens procèdent au rappel de Pierre Dagenais et de Mike Komisarek[2].
Décembre
Durant le mois de décembre, les Canadiens vont engranger 18 points sur les 30 mis en jeu. Ils gagnent ainsi un rang au classement de la Division Nord-Est et sont potentiellement qualifiés pour les séries éliminatoires[8].
Le , pour pallier l'absence de Joé Juneau, Benoît Gratton s'amène depuis le club des Bulldogs[2].
Le , Jason Ward revient de blessure et après deux matchs avec Hamilton, il réintègre l'effectif du grand club[2].
Le , Tomáš Plekanec est rappelé par les Canadiens , au vu de ses bonnes prestations avec Hamilton[2].
Janvier
Au cours du mois de janvier, les Canadiens vont accumuler huit victoires pour cinq défaites. Malgré ce bilan positif, ils redescendent à la 4e place du classement de la division Nord-Est avec 58 points, 11 de moins que les Maple Leafs qui occupent la tête du classement[10].
Le , Sheldon Souray amasse un but et cinq passes dans la victoire 8 à 0 contre les Penguins de Pittsburgh, établissant le record du nombre de points récoltés en un match par un défenseur du Canadien de Montréal[11].
Le , Tomáš Plekanec est renvoyé auprès des Bulldogs après avoir pris part à ses deux premiers matchs de LNH[12].
Le , à la suite du départ de Daniel Audette, les Canadiens procèdent au rappel de l'espoir Jozef Balej[12].
Février
Présentant un bilan similaire à celui du mois de janvier, les Canadiens se classent toujours à la 4e place du classement de la division avec 74 points. Toronto en compte 10 de plus[13].
À la suite d'une blessure subie à un genou par Sheldon Souray[14], le personnel d'entraineurs n'a d'autre choix que de rappeler le vétéran Karl Dykhuis dans le grand club, le [12].
Le , les Canadiens renvoient Benoît Gratton dans l'équipe des Bulldogs[12].
Mars et avril
Début mars, Bob Gainey fait deux transactions pour acquérir Alekseï Kovaliov et Jim Dowd, dans le but de se qualifier pour les séries éliminatoires. Après ces transactions, l'équipe signe cinq victoires en six matchs, dont trois matchs dans un déplacement en Californie[15].
Les Canadiens se qualifient officiellement le , malgré d'une défaite en prolongation à Boston, ils ne peuvent plus être rejoint par les Sabres de Buffalo[16].
Match après match
Cette section présente les résultats de la saison régulière qui s'est déroulée entre le date et le date.
Nota : Les résultats sont indiqués dans la boîte déroulante ci-dessous afin de ne pas surcharger la page. La colonne « Bilan » indique à chaque match le parcours de l'équipe au niveau des victoires, défaites et matchs nuls. Une victoire rapporte deux points et un match nul un seul point.
Résultats des Canadiens de Montréal durant le mois d’octobre[17]
C'est la trentième confrontation en séries entre ces deux équipes. Montréal a perdu les quatre séries précédentes. Le Bilan de Montréal en saison régulière face à Boston est de deux victoires, trois défaites, un match nul.
Lors de cette confrontation, c'est la première fois de son histoire que les Canadiens parviennent à gagner une série en sept matchs alors qu'ils la perdaient 3 à 1.
C'est la première confrontation en séries entre ces deux équipes. Les deux équipes se sont partagé l'enjeu lors de la saison régulière avec deux victoires chacune.
Mike Ribeiro est le meilleur pointeur de l'équipe (65 points) et termine au 29e rang de ce classement dans la LNH . Le meneur de la ligue est Martin St-Louis avec 94 points[22].
Alekseï Kovaliov est le meilleur buteur de l'équipe avec 6 buts. Le meneur des séries est Jarome Ignila avec 13 buts[24].
Saku Koivu est le meilleur passeur de l'équipe avec 8 aides. Le meneur des séries est Martin St-Louis avec 15 mentions d'aides[25].
Saku Koivu est le meilleur pointeur de l'équipe avec 11 points. Le meneur des séries est Brad Richards du Lightning de Tampa Bay avec 26 points[26].
Sheldon Souray est le joueur le plus puni de l'équipe totalisant 39 minutes de pénalités. Le meneur des séries est Chris Simon des Flames de Calgary avec 74 minutes de pénalités[27].
José Théodore se voit décerner la Coupe Molson remis au joueur ayant amassé le plus de points au classement des trois étoiles établi à la fin de chaque match[29].
Francis Bouillon se voit décerner le Trophée Jacques-Beauchamp remis au joueur ayant joué un rôle déterminant dans les succès de l’équipe sans en retirer d’honneur particulier[30].
Le , Francis Bouillon signe un contrat d’une durée de deux ans, prolongeant ainsi sa carrière avec les Canadiens. Deux choix du Repêchage de 2001, Duncan Milroy en 2e ronde et Andrew Archer en 7e ronde, signent leur contrat d'entrée d'une durée de trois ans[2].
Le , Randy McKay annonce sa retraite, mettant un terme à sa carrière[37].
Rachat de contrat
Le , Donald Audette voit son contrat être racheté par les Canadiens, mais il signe un contrat d'agent libre avec les Panthers de la Floride pour la fin de la saison[38].
↑Le terme « recrue » désigne un joueur dans sa première saison professionnelle, le terme anglais utilisé est celui de « rookie »
↑Le « contrat d’entrée » est le premier contrat que peut signer un joueur repêché par une équipe de la LNH, s’il accepte de jouer avec cette équipe. Il peut refuser de signer avec cette équipe, mais devra attendre quatre ans avant de pouvoir s’entendre avec une autre équipe.
Pierre Bruneau et Léandre Normand, La Glorieuse histoire des Canadiens, Montréal, Éditions de l'Homme, , 823 p. (ISBN2-7619-1860-6)
(en) Steve Lansky, « 1955 Stanley Cup Playoff boxscores », Big Mouth Sports, (lire en ligne)
(en) Eric Zweig, Stanley Cup : 120 Years of Hockey Supremacy, Richmond Hill, Firefly Books Ltd, , 352 p. (ISBN978-1-77085-104-7)
(en) Dan Diamond, National Hockey League : Official Guide & Record Book/2016, Toronto, Dan Diamond and Associates, Inc, , 672 p. (ISBN978-1-894801-30-0)