Sarah Fielding

Biographie
Naissance	8 janvier 1710 ou 8 novembre 1710; East Stour (Angleterre, royaume de Grande-Bretagne) ou Angleterre
Décès	9 avril 1768; Bath (Angleterre)
Activités	Écrivaine, romancière, traductrice, critique littéraire
Période d'activité	1744-1762
Père	Edmund Fielding (en)
Mère	Sarah Gould (d)
Fratrie	Henry Fielding; Catherine Feilding (d); Ursula Feilding (d); Beatrice Feilding (d); Edmund Feilding (d); Anne Feilding (d)
Genres artistiques	Littérature d'enfance, roman sentimental, biographie, critique littéraire

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Sarah Fielding, née le 8 novembre 1710 à East Stour dans le Dorset et morte le 9 avril 1768 à Bath est une femme de lettres britannique, sœur du romancier Henry Fielding. Elle est l'auteure de The Governess, or The Little Female Academy (La Gouvernante, ou la petite académie féminine) (1749), qui est le premier roman de langue anglaise spécialement destiné aux enfants^[1], après avoir connu le succès avec son premier roman The Adventures of David Simple (1744)^[2]^,^[3].

Biographie

Jeunesse et formation

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Carrière littéraire

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Réception

Dans le monde littéraire anglo-saxon, elle est longtemps restée dans l'ombre de son frère Henry, avec qui elle entretenait une relation filiale particulière^[4].

Dans le monde littéraire francophone, Sarah Fielding a longtemps été considérée comme un auteur mineur par la critique^[5].

Œuvres

Œuvres non fictionnelles

Deux traductions démontrent la culture de l'auteure, les Mémorables de Xénophon et la Défense de Socrate (1762). Un autre texte non fictionnel, Remarks on Clarissa (1749) annonce la dimension morale des romans^[5].

Littérature enfantine

Les livres pour enfants commencent à paraître en Angleterre à partir de 1740 mais ne connaissent un succès que dans les années 1780. Sarah Fielding est considérée comme une des pionnières avec The Governess or Little Female Academy (1749). Les histoires se déroulent dans une école et rassemblent des enfants autour de leur gouvernante^[6].

Romans

Les autres œuvres de Sarah Fielding peuvent être analysées sous deux angles d'après la critique littéraire Sylvie Auffret-Pignot: forme romanesque et discours moraliste d'une part, les destinées féminines d'autre part^[5].

Liste d'œuvres de Sarah Fielding

Titres originaux en anglais, par ordre chronologique de parution :

1744 - The Adventures of David Simple
1747 - Familiar Letters between the Principal Characters in David Simple
1749 - The Governess, or The Little Female Academy
1749 - Remarks on Clarissa
1753 - David Simple: Volume the Last
1754 - The Cry: A New Dramatic Fable (avec Jane Collier)
1757 - The Lives of Cleopatra and Octavia
1759 - The History of the Countess of Dellwyn
1761 - The History of Ophelia
1762 - Xenophon's Memoirs of Socrates, with the Defense of Socrates Before His Judges

Notes et références

↑ (en) Hahn, Daniel,, Carpenter, Humphrey. et Prichard, Mari., The Oxford companion to children's literature (ISBN 978-0-19-174437-2 et 0-19-174437-9, OCLC 921452204, lire en ligne)
↑ (en) « Sarah Fielding », Encyclopædia Britannica,‎ 5 avril 2020 (lire en ligne)
↑ (en) Lorraine Boissoneault, « The First Novel for Children Taught Girls the Power of Reading », sur Smithsonian.com, Smithsonian Institution, 11 avril 2018 (consulté le 11 avril 2018)
↑ Leduc Guyonne, « Henry et Sarah Fielding: une collaboration fructueuse », Bulletin de la société d'études anglo-américaines des XVII^e et XVIII^e siècles, 39^e série,‎ 1994, p. 191-205 (lire en ligne)
↑ ^{a b et c} Bandry-Scubbi Anne et Auffret-Pignot Sylvie, « Une romancière du Siècle des lumières : Sarah Fielding (1710-1768) », Revue de la société d'études anglo-américaines des XVII^e et XVIII^e siècles, 64^e série,‎ 2007, p. 394-396 (lire en ligne)
↑ Loussouarn Sophie, « La littérature enfantine en Angleterre au XVIIIe siècle », Bulletin de la société d'études anglo-américaines des XVII^e et XVIII^e siècles, 50^e série,‎ 2000, p. 99-114 (lire en ligne)

Liens externes

Ressource relative aux beaux-arts :
- British Museum
Ressource relative à la recherche :
- Isidore
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
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- CiNii
- Belgique
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- Pologne
- Israël
- NUKAT
- Australie
- Norvège
- Tchéquie
- Portugal
- Grèce
- WorldCat
(en) Rebecca Garwood, « Sarah Fielding (1710-1768) » [PDF], sur chawtonhouse.org (consulté le 31 octobre 2022)
Œuvres de Sarah Fielding sur le projet Gutenberg

[1] (en) Hahn, Daniel,, Carpenter, Humphrey. et Prichard, Mari., The Oxford companion to children's literature (ISBN 978-0-19-174437-2 et 0-19-174437-9, OCLC 921452204, lire en ligne)

[2] (en) « Sarah Fielding », Encyclopædia Britannica,‎ 5 avril 2020 (lire en ligne)

[Smithsonian-3] (en) Lorraine Boissoneault, « The First Novel for Children Taught Girls the Power of Reading », sur Smithsonian.com, Smithsonian Institution, 11 avril 2018 (consulté le 11 avril 2018)

[4] Leduc Guyonne, « Henry et Sarah Fielding: une collaboration fructueuse », Bulletin de la société d'études anglo-américaines des XVII^e et XVIII^e siècles, 39^e série,‎ 1994, p. 191-205 (lire en ligne)

[:0-5] {a b et c} Bandry-Scubbi Anne et Auffret-Pignot Sylvie, « Une romancière du Siècle des lumières : Sarah Fielding (1710-1768) », Revue de la société d'études anglo-américaines des XVII^e et XVIII^e siècles, 64^e série,‎ 2007, p. 394-396 (lire en ligne)

[6] Loussouarn Sophie, « La littérature enfantine en Angleterre au XVIIIe siècle », Bulletin de la société d'études anglo-américaines des XVII^e et XVIII^e siècles, 50^e série,‎ 2000, p. 99-114 (lire en ligne)

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