Signalisation routière horizontaleLa signalisation routière horizontale regroupe, dans le cadre de la signalisation routière, tous les marquages au sol à la peinture. RôleLes marques sur chaussée ont pour fonction de guider l'usager. Elles donnent quatre types d'informations :
Emploi du marquageL'utilisation du marquage est différenciée selon les types de voies et les nombreux cas particuliers : voies d'insertion, entrées ou sorties d'îlots, etc.
Ils peuvent être dus à la présence d'un virage, d'un dos d'âne, de caractéristiques géométriques particulières (rétrécissement, intersections, etc.) Catégories de marquesOn distingue plusieurs catégories de marques applicables en rase campagne et en agglomération. Les règles relatives au marquage y sont les mêmes. Toutefois, la spécificité des marques en ville porte sur les natures de marquage à effectuer : signalisation des carrefours, marquages divers (arrêts de bus, passages piétons, etc.). On distingue, selon la terminologie de la convention internationale sur la signalisation routière conclue à Vienne le :
Selon la convention de Vienne, ne sont pas des marques longitudinales les lignes longitudinales qui délimitent, pour les rendre plus visibles, les bords de la chaussée ou qui, reliées à des lignes transversales, délimitent sur la surface de la chaussée des emplacements de stationnement ou qui indiquent une interdiction ou des limitations concernant l’arrêt ou le stationnement.
Il s'agit là de tous les marquages spéciaux qui donnent une information, une prescription ou spécifiques à certains carrefours. On distingue :
Les marquages au sol sont également utilisés pour marquer les chemins internes à l'intérieur des usines de production et des entrepôts afin d'améliorer la sécurité au travail[5]. Couleur des marques[6]Dans la plupart des pays, les marques sur la chaussée sont de couleur jaune ou blanche. Le terme « blanc » couvre les nuances argent ou gris clair. La couleur bleue peut toutefois être employée pour les marques indiquant les emplacements où le stationnement est permis mais soumis à certaines conditions ou restrictions (durée limitée, paiement, catégorie d’usagers, etc.). Certains pays utilisent également d'autres couleurs. Par exemple, la Suisse emploie une couleur jaune-orange (art. 72 al. 2 OSR) pour le marquage temporaire (lors de travaux), la couleur jaune étant déjà prise pour de nombreux usages, notamment pour marquer les voies et places de stationnement réservées à une certaine catégorie d'usagers (piétons [y compris les passages pour piétons], cyclistes, tramways, bus, taxis, véhicules de police, etc.) ainsi que pour le marquage horizontal des interdictions de parquer et de s'arrêter. Spécifications par paysEn EuropeEn Europe, le marquage au sol fait l'objet d'un accord européen relatif aux marques routières dès 1957. Cet accord réglemente notamment les législations relatives aux marques longitudinales (lignes continues et lignes discontinues), aux marques transversales (lignes continues et lignes discontinues), et aux autres marques. Elles prévoient la couleur des marques blanches ou jaunes, et prévoient que la couleur des marques destinées aux piétons ou cyclistes soient toutes d’une même couleur[7]. En FranceEn France, le marquage au sol est régi par une réglementation traitée dans la 7e partie du livre I de la Signalisation Routière. L'arrêté interministériel s'applique à toutes les voies ouvertes à la circulation publique (art.44), tant en milieu urbain qu'en rase campagne. Ces mesures précisent le Code de la route. Le marquage n'est pas obligatoire, sauf celui des lignes de « Stop » et « Cédez le passage » et les lignes d'effet des feux de signalisation. Le marquage incombe à la collectivité qui en prend l'initiative. En SuèdeAu CamerounNotes et références
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