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Siège de Tripoli (1794-1795)

Siège de Tripoli (1794-1795)

Informations générales
Date 1794-1795
Lieu Tripoli (Libye)
Issue

Victoire décisive Tunisienne

Belligérants
Beylicat de Tunis Empire ottoman
Commandants
Hammouda Pacha
Moustapha Khodja
Ali bourghol
Forces en présence
30 000 inconnues
Pertes
inconnues Lourdes

Le Siège de Tripoli est un épisode militaire survenu à la fin du XVIIIe siècle dans le contexte des rivalité entre l’Empire ottoman et les autorités locales d’Afrique du Nord. Ce conflit oppose les forces du bey de Tunis, Hammouda Pacha, aux troupes d’Ali Burghol, officier ottoman envoyer par le sultan Sélim IIIpour imposer un contrôle direct sur la Régence de Tripoli, alors dirigée par la Dynastie karamanli. Ce siège ge illustre les tensions entre la politique de centralisation impériale et les aspirations régionales

Contexte historique

À cette époque , la Régence de Tripoli, bien que relevant théoriquement de l’Empire ottoman, était administrée e de manière semi-autonome par la Dynastie karamanli. Dans le cadre d’une politique de recentralisation, le sultan Sélim III décide d’intervenir pour restaurer l’autorité directe de Constantinopledans la région . Pour ce faire, il confie la mission à Ali Burghol, qui parvient en 1793 à renverser le pouvoir en place à Tripoli et à installer une administration ottomane directe.


Parallèlement ement, Ali Burghol étend son action en occupant des territoires stratégiques voisins, notamment l’île de Djerba qui a d’ailleurs donnée lieu à la Bataille de Djerba. Cette démarche est perçu comme une atteinte à l’influence traditionnelle du Bey de Tunis, qui voit dans l’expansion ottomane une menace pour l’équilibre régional. Afin de préserver son autorité et de soutenir la Dynastie karamanli, Hammouda Pacha décide alors de lancer une campagne militaire contre Tripoli.

Déroulement

Les forces tunisiennes assiègent la ville, entamant une série d’affrontements qui se caractéristiquesrisent par une acharnée et des combats intermittents. Rapidement, les positions tenues par Ali Burghol se voient encerclées et leurs lignes d’approvisionnement coupées. Confronter à la pression militaire et à  l’avancée des renforts de Hammouda Pacha, l’attaquant voit sa résistance s’effriter. Finalement, après s plusieurs semaines de combats, Ali Burghol est contraint de se retirer, permettant ainsi aux forces de Hammouda Pacha -et à  leurs alliés locaux- de reprendre possession de Tripoli[1].

Conséquences

La défaite d’Ali Burghol permet le rétablissement de la domination des Karamanli sur Tripoli, renforçantant ainsi l’autonomie de la Régence de Tripoli vis-à-vis d’une centralisation ottomane jugée trop contraignante.

Cela marque la fin de la guerre civile tripolitaine, Ali Burghol fuit en Égypte tandis que après la reprise de Tripoli par les forces tunisienne Hammouda Pacha envoie son ministre à Selim III pour calmer les tensions[1],[2].

Notes et références

  1. a et b Seton Internet Archive, A nest of Corsairs : the fighting Karamanlis of Tripoli, London : J. Murray, (ISBN 978-0-7195-3279-5, lire en ligne)
  2. Habib Bourguiba, Ma vie, mon œuvre (1). 1929-1933, FeniXX, (ISBN 978-2-259-27249-0, lire en ligne)

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