Skin Trade (chanson)Skin Trade
Singles de Duran Duran Skin Trade est une chanson du groupe Duran Duran sortie en single en 1987. C'est le second extrait du 4e album studio du groupe, Notorious, sorti en 1986. HistoriqueLe titre de la chanson est un clin d’œil au livre Adventures in the Skin Trade de Dylan Thomas, que John Taylor avait souvent sur lui pendant l'enregistrement de l'album Notorious[1]. Skin Trade se démarque des autres chansons du groupe par la présence abondante de cuivres, joués par The Borneo Horns. Ce single a moins bien marché que les autres extraits de l'album et que beaucoup d'autres singles du groupe. Cela a provoqué beaucoup de déception chez le groupe, comme le rapporte l'ingénieur du son français Daniel Abraham :
— Daniel Abraham, ingénieur du son (janvier 2012) John Taylor défend lui aussi la chanson dans le documentaire en noir et blanc Three to Get Ready : « C'est une chanson bien meilleure que Wild Boys, qui était numéro un partout. Et pourtant, elle est perdue au milieu des charts. Elle est numéro 24, elle n'est pas numéro un »[3]. Le groupe utilisera plus tard le titre pour le nom de sa propre entreprise, Skin Trade Music Ltd. ClipLe clip est réalisé par Peter Kagan et Paula Greif, qui avaient déjà mis en scène celui du single précédent, Notorious. Le clip utilise un style rappelant la rotoscopie : certaines images sont colorisées à la manière d'un dessin animé. Comme de nombreux autres clips du groupe, celui de Skin Trade contient la présence d'un mannequin : l'Allemande Tatjana Patitz. On y retrouve par ailleurs le guitariste Warren Cuccurullo, qui deviendra plus tard un membre « officiel » du groupe. En 1987, le clip obtient deux nominations aux MTV Video Music Awards : meilleurs effets visuels et meilleure photographie. Skin Trade sera battu dans les deux catégories, respectivement par Sledgehammer de Peter Gabriel et C'est la vie de Robbie Nevil. PochetteLe single de Skin Trade existe avec deux pochettes différentes : une tout simple avec écrit « Duran Skin Trade » sur un fond uni rouge[4]. Une autre montre une fesse féminine en infrarouge[5]. Surnommée « Bum » (« fesses » en argot anglais), cette pochette sera censurée et ne sortira que dans très peu de pays (France et Canada, notamment)[3],[6]. Liste des titres et différents formats
Classements
Crédits
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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