Cette congrégation a pour but l'enseignement de la foi[2]. Afin de réaliser cet objectif, elle s'est consacrée depuis sa fondation, de manière privilégiée, à l'éducation des jeunes, en particulier dans le monde scolaire[3]. La formation chrétienne des adultes (spécialement des jeunes adultes) est aussi l'une de ses activités fondamentales, particulièrement au moyen de groupes de foi parmi lesquels les Communautés laïques marianistes (CLM) occupent une place de choix[4].
Enfin la famille marianiste compte encore deux branches : l'Alliance mariale qui est un institut séculier dans lequel des laïques font des vœux privés ; et les Communautés laïques marianistes, héritière de la Congrégation mariale de Bordeaux que fonda le bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade en 1800. Cette quatrième branche (historiquement la première et qui justifia la fondation des instituts religieux) est constituée de laïcs non consacrés.
Supérieurs généraux
Selon les indications de la règle actuelle de la Société de Marie : « Le Supérieur général, gouverne la Société selon les prescriptions de la Règle et les directives des chapitres généraux. Il est le signe visible de l'unité de la Société »[5]. Quatorze supérieurs généraux se sont succédé à la tête de la congrégation :
Il y a deux maisons de formation dont une maison de Noviciat.
Notes et références
Notes
↑Ne pas confondre les Marianistes avec les Pères maristes, formant une autre congrégation religieuse catholique portant le même nom de « Société de Marie », fondée à Lyon en 1816 par Jean-Claude Colin.
Références
↑Simler, J, Guillaume-Joseph Chaminade chanoire honoraire de Bordeaux fondateur de la société de Marie & de l'institut des filles de Marie (1761-1850), Paris, V. Lecoffre, , 795 p. (lire en ligne).
↑« L'éducation de la foi est le but de toute notre activité apostolique », Règle de la Société de Marie, 1983, article 5.1.
↑« L'apostolat de l'éducation est pour la Société de Marie un moyen privilégié de remplir sa mission », Règle de la Société de Marie, 1983, article 5.10.
↑« Parmi les moyens de répandre notre charisme, celui qui a notre préférence est la multiplication des groupes laïques de la Famille marianiste. […] nous collaborons avec eux pour créer un réseau de communautés de foi », Règle de la Société de Marie, 1983, article 5.5.
↑Règle de la Société de Marie (marianistes), 1983, article 97.