Lors de la fusion des communes, Sombreffe a fusionné en 1977 avec Boignée, Ligny et Tongrinne.
Héraldique
La ville possède des armoiries ne semblent pas lui avoir été officiellement octroyées. Elles sont inspirées du sceau médiéval de Jean, Seigneur de Sombreffe. Les couleurs sont celles de la Wallonie.
Blasonnement :D'or à la fasce de gueules accompagnée de trois merlettes du même rangées en chef.
Le nom de Sombreffe trouve son origine dans le mot Sombre. Nom porté autrefois par le ruisseau Son qui traverse la commune, affluent de la Ligne.
Son appellation la plus ancienne, d'origine celtique était Samara, Sarnina, avec les variantes Sumara, Sumarafa.
Les noms de Mont et de Sombreffe, à l’instar de différents hameaux de la commune, ont connu de nombreuses graphies dès les origines à aujourd’hui.
La plus ancienne mention retrouvée est celle d’un Godefridus de Sombrefia datant de 1145[2]. Dans une charte du comte Henri l’Aveugle, datée de 1159, apparait le nom Sumbreffa[3] ; en 1171, Sumbreffia[4], puis Sumbreffe[5] en 1182 et Sombreffia en 1184. En 1196, un dénommé Jacobus de Sombreffe, première mention de la graphie actuelle du village, est cité.
Plus tard, les graphies Sombreff et Sombref sont également rencontrées, encore jusqu’au XVIIIe siècle[6], pour finalement se stabiliser en Sombreffe. À noter qu’un Thierons de Sombreffe emploie la forme actuelle en 1289.
Le mot Mont se rencontre vers 1209, sous la forme Monz dans le testament de Jacques de Sombreffe : decoman (dîme) de Monz. Cette forme est évidemment à rapprocher de celle découverte dans les manuscrits relatant les miracles accomplis lors de la translation des reliques de Saint Bertuin où est lisible la phrase suivant : quidam puer de Munz iuxta Sumbreffiam. En 1238, dans les chartes de l’Abbaye de Gembloux, la forme latine du nom est employée : « Montibus iuxta Sombreffiam » et plus loin « in territorio de Montibus et de Sombreffia ». Le nom exprime bien évidemment l’aspect d’un lieu situé sur une élévation. Cette partie du village se décline sous diverses formes : Mons desseure Sombreffe (1469), les-Sombreffe (1471) et lez-Sombreffe (1479), lez-Sombref (1486), sur Sombreffe (1533) et dessoubz Sombreffe (1565). Dans l’Atlas Maior de Joan Blaeu, c’est la forme Mons qui apparait alors que dans celui de Ferraris, elle est inexistante. Dans un registre de la cure de Sombreffe, un acte rédigé le par Alard Parée, pasteur de l’église dédiée à la Bienheureuse Marie toujours Vierge « in Monte supra Sombreffiam ».
« Ardenella » se lit entre 1127 et 1204. En 1274, la forme actuelle Ardenelle apparait, mais au XVIe siècle sur les cartes ce sont des formes Aurenault et Aurenaut et toujours chez Ferraris, vers 1770-1780, la forme Artelle.
Les autres hameaux de la commune apparaissent également tel Vielle-Maison (Vies Maizons en 1265, Viesmaisons en 1294, Viezmaisons delez Sombreffe en 1383, Viel Maison en 1444, Vieumaison en 1601 et sa forme actuelle chez Ferraris) ou Humerée (Hemerez en 1444, Hesmerée en 1601 et Humrée chez Ferraris).
Le Chasselion indique l'emplacement d'un endroit fortifié, petit retranchement. La dénomination Castellum (château) devint au cours des âges Castellio pour arriver aux formes Chession, Cheslion, Chaslion et Chasselion que l'on retrouve dans d'autres locatlités[7].
La période dite préhistorique n’a laissé que de très rares traces sur le territoire de Sombreffe. Une hache en silex poli a été retrouvée dans les campagnes au nord de Gironfontaine[15].
Cet outil de teinte verdâtre, bien conservé, mesure 9,5 centimètres de longueur, pour 5 de largeur à sa base et 1,5 en épaisseur. Il daterait environ de 5000 ans.
La faiblesse des découvertes archéologiques ne permet de tirer aucune conclusion concernant la présence ou non d’occupation humaine. Tout au plus, pouvons-nous supputer le passage d’homme sur le territoire de Sombreffe. Jamais la phrase du grand historien français Marc Bloch n’aura été plus juste que pour la préhistoire de village : « Mais l’historien n’a rien un homme libre. Du passé il sait seulement ce que ce passé même veut bien lui confier[16] ».
Sur le territoire tout proche de Velaine-sur-Sambre, à quelque huit kilomètres au sud de Sombreffe, il est encore possible de voir des polissoirs à proximité du menhir. La région n’a donc pas été complètement vide d’activités humaines durant la préhistoire. De même les découvertes d'ossements d'hominidés dans la grotte de Spy, parmi les plus importantes concernant l’homme de Neandertal, font même remonter à bien plus loin que 5000 ans la présence de l’homme dans la région de Sombreffe. Site paléolithique parmi les plus importants d'Europe, la grotte fut fouillée à de nombreuses reprises. Mais c'est en 1886 que l'on y fit une découverte - l'Homme de Spy - qui représente de nos jours encore un épisode capital de l'histoire de l'évolution physique de l'homme. Les fouilles menées à Spy par une équipe liégeoise composée de l’archéologue Marcel De Puydt, du géologue Max Lohest et du paléontologue Julien Fraipont permirent de faire admettre définitivement par la communauté internationale l'existence d'un type humain plus archaïque que l'homme moderne : l'Homme de Neandertal.
Néanmoins nous ne pouvons, dans l’état actuel des découvertes, nous avancer plus sur le sujet de la préhistoire à Sombreffe.
Antiquité
Des substructions de l'époque romaine, des tuiles, des tuyaux et des hypocaustes ont été retrouvés à Sombreffe. Au lieu-dit « Pont-au-Rieu », l'on a retrouvé une sépulture du IIe siècle dont le mobilier contient des objets de parure en bronze étamé, quatre fibules, une clé à trois dents, deux balsamaires en verre, etc. [17]. La via Agrippa construite de 43 à 50 de notre ère, reliait Mons, territoire des Nerviens et Namur, territoire des Aduatuques[18].
Moyen Âge
Le château de Sombreffe à l'origine, une forteresse de la ligne de défense du duché de Brabant (comme Corroy-le-Château, Gembloux, Opprebais et Walhain). voir:1446, Vernembourg,
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Boucher, Jean-Baptiste l'un des brigands de la bande Noire qui fut guillotiné en 1862.
Le journaliste sportif Théo Mathy y a vécu et y est décédé le .
Docq, Adrien (Tongrinne 1820 – Louvain 1875) : chanoine honoraire de la cathédrale de Namur et docteur en sciences et professeur à la KUL. Hagiographe. Il est l’auteur de l’ouvrage Le Bienheureux Jean Berchmans, Leuven, 1875. Il collabora à de nombreuses revues belges et étrangères.
Pirson, Émile (Sombreffe, ) : membre de l'Armée secrète déporté en Allemagne et mort en février 1945 entre Gross-Rosen et Dora.
Février, Félix (Sombreffe, – Florennes, ) : sénateur libéral de Thuin-Charleroi (1900-1908). Ingénieur des Arts et Manufacture (Gand 1878), candidat notaire (ULB 1880), Notaire en 1883, Conseiller Communal (1884-1895) et en 1903. Échevin en 1904 (Florennes ???)
Février, Alfred (Sombreffe – Sombreffe 1910) : notaire, sénateur libéral de Namur (1894-1900) et de Namur-Dinant-Philippeville (1900-1910). Candidat notaire (ULB 1858), notaire (1874).
Fievet, Gustave (Sombreffe – Sombreffe ) : commerçant, conseiller Communal (1921-1932) et (1940-1947), échevin en 1921, député socialiste de Namur (1946-1957). Déporté politique durant la Seconde Guerre mondiale.
Maison de Lannoy voir de Lannoy de la Motterie, seigneurs de Sombreffe.
↑« Gilleberto de Sumbreffa ». « Le Comte Henri l’Aveugle, confirmant les privilèges accordés à l’église de Saint-Aubain, stipule notamment que ceux qui tiennent des alleuds de cette église seront justiciables de la Cour de Saint-Aubain » dans BORGNET, Cartulaire de Namur, t.1, p. 5. ""Cartulaire de St Aubain"", no 73, folio XXVII, verso, aux AGR. ""Cartulaire de St Aubain"", folio 3 verso, aux Archives de l'État de Namur.
↑« Godefridum de Sumbreffia ». Dans Analectes, t.XXIV, p. 215. Mais également en 1209 avec un Jachobus de Sumbreffia (Ibidem, p. 285) et en 1229 avec les dénommés Godefridus et Jacobus viri nobiles de Sumbreffia (Ibid., p. 316)
↑« Godefridus de Sumbreffe ». Dans Société d’Art de Liège, t.1, p. 176
(nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
JESPERS, J-J., Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, 2005.
ROLAND, Toponymie namuroise, dans Annales de la Société Archéologique de Namur, XXIII, 1899.
VAN MOLLE, P., Le Parlement belge, 1894-1969, Bruxelles, 1969.
Henri Liebrecht, Histoire du Théâtre français, Société des Bibliophiles de Belgique, Bruxelles, 1923.