Sommet du G8 de 2006
Le sommet du G8 2006, 32e réunion du G8, réunissait les dirigeants des 7 pays démocratiques les plus industrialisés et la Russie, ou G8, du 15 au , dans la ville russe de Saint-Pétersbourg, plus précisément au palais Constantin situé dans la ville de Strelna à environ quinze kilomètres de la métropole. Il s’agit du premier G8 organisé en Russie, après sa première participation en 1997. La sécurité énergétique, l'éducation et la lutte contre les maladies infectieuses sont les principaux sujets de discussions programmés[1]. ParticipantsPays membres permanentsPays invités
Organisations internationales invitées
Ordre du jourÉnergieLes États-Unis et la Russie souhaitent créer un système qui permettrait à tous les États d'avoir accès à l'énergie nucléaire tout en se prémunissant contre une prolifération des armes atomiques, a déclaré Vladimir Poutine[2]. ÉducationCrises internationalesTrois crises internationales simultanées, l'une au Proche-Orient, l'autre à propos du nucléaire iranien et la troisième concernant le tir de missiles nord-coréens, donnent à ce sommet du G8 une dimension imprévue, avec un ordre du jour imposé par l'actualité. Proche-OrientÉtant donné que le conflit au Proche-Orient est simultané à la tenue du G8, les chefs d'État se succèdent pour donner leurs points de vue. De manière globale, les chefs d'État condamnent les agissement du Hezbollah tout en considérant les réactions d'Israël disproportionnées, même si tous les pays du G8 ne sont pas unanimes (les États-Unis sont moins critiques à l'égard d'Israël par exemple)[3],[4] La France pour sa part, estime, par la voix du porte-parole de l'Élysée, Jérôme Bonnafont, qu'il est contre-productif de chercher les coupables de l'escalade de la tension entre Israël et la Palestine, et que par opposition il serait productif de mobiliser les efforts pour rétablir la paix et revenir aux conditions indispensables à la reprise de la discussion[5]. En marge du G8La Russie souhaitait utiliser le sommet du G8 pour mener des discussions avec les États-Unis sur son entrée dans l'OMC car les délégations des ministères de l'économie des deux pays ne sont pas parvenues à un accord sur l'admission des produits agricoles américains sur le marché russe[6]. Notes et références
Lien externe
|