Ce cimetière se trouve à la limite occidentale de la ville de Göttingen et s'étend sur 36 hectares, pour environ 60 000 caveaux et emplacements d'urnes[1].
À cause de la croissance de la population urbaine, le bourgmestre Georg Merkel décide en 1879 d'ouvrir un nouveau cimetière à Grone en dehors de la ville, et faubourg aujourd'hui. La première section, qui recouvre 7,5 hectares, est inaugurée en décembre 1881, et remplace désormais le cimetière Albani. La chapelle du cimetière réservée au culte luthérien est bâtie par l'architecte de la Ville Heinrich Gerber au tournant du siècle. Le cimetière est agrandi cinq fois, la dernière fois en 1963. En 1975, le nouveau cimetière paysager de Junkerberg accueille les sépultures des défunts de Göttingen et donc les droits de sépulture des défunts souhaitant être enterrés au Stadtfriedhof ne sont réservés qu'à ceux issus de familles y possédant déjà un caveau. La discussion se poursuit de façon récurrente de savoir s'il faut démolir la plupart des tombes, ne gardant que certaines tombes bistoriques afin d'en faire un cimetière-parc, sans que le débat ne soit tranché [1],[2].
On trouve des tombes de soldats russes de la Première Guerre mondiale[3]. au milieu du cimetière environ un millier de tombes de soldats et victimes de la Seconde Guerre mondiale. Un petit cimetière juif aménagé dès 1843 s'étend au nord-ouest du Stadtfriedhof[1].