Stanislas Devaud
Stanislas Devaud, né le à Péage-de-Roussillon (Isère) et mort le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un professeur de philosophie et homme politique français, député d'Algérie de 1936 à 1942. BiographieStanislas Séraphin Augustin Devaud est le fils de Joseph Georges Devaud, employé de soierie, et Marie Joséphine Goubin[1]. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il est engagé volontaire en novembre 1914 au sein du 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC). Le , il est grièvement blessé à Massiges par shrapnel au genou droit. Il est cité à l'ordre de l'armée, décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec palme[2]. Après la guerre, pensionné pour invalidité depuis le [3], il reprend ses études à Paris. Alors qu'il est surveillant au lycée Janson-de-Sailly, il rencontre Augustin Ibazizen, surveillant comme lui, avec qui il se lie d'amitié et qu'il reverra ensuite aux Croix-de-Feu puis au parti social français (PSF)[4]. Agrégé de philosophie en 1922, il est nommé l'année suivante au lycée de Constantine. Militant des Croix-de-Feu et du Parti social français du colonel de la Rocque, il échoue de peu aux élections législatives de 1932. Il est élu en 1936 député de Constantine. Le , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, et entre en 1941 au Conseil national de Vichy. En 1943, il reprend l'enseignement, à Saint-Maur, puis à Neuilly, jusqu'à sa retraite en 1961. Il abandonne toute participation à la vie politique. En revanche, c'est son épouse, Marcelle Devaud, qui entreprend une carrière parlementaire, comme sénatrice de la Seine de 1946 à 1958, puis comme députée de la Seine de 1958 à 1962. Il meurt le à Neuilly-sur-Seine. Distinctions
Sources
Notes et références
Liens externes
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