D’abord musicien de rue, il étudie ensuite la musique à l’École de Jazz et Musiques Actuelles de Lausanne de 1990 à 1994. À 23 ans, il sort un premier six titres Esperanza Nicholasohn, suivi deux ans plus tard de l'album Les Hérétiques. En 1998, il signe un contrat d’artiste chez le label Boucherie Productions : les albums Le principe du sédentaire (1998) et Lobotome (2000) seront produits par le label parisien[1].
Depuis 1999, Stéphane Blok est auteur de livrets de chœurs mixtes, chœurs d’hommes et chœurs d'ensemble sur des musiques de Nicolaï Schlup[2]. En 2003, le film co-signé avec Pierre-Yves Borgeaud Ixième : journal d’un prisonnier reçoit le Léopard d’or section vidéo, du 56eFestival international du film de Locarno[3][réf. à confirmer][4].
De 2002 à 2010, Stéphane Blok collabore avec le compositeur et contrebassiste Léon Francioli : le duo produira deux albums (Boum en 2006 et La grande eau en 2008), ainsi que trois spectacle de scène, Les éphémères (2005), La grande eau (2008), Chronique du prévisible (2009)[2]. En 2010 Stéphane Blok s’engage dans l’apprentissage de la guitare sans frets (fretless) : le spectacle Chants d’entre les immeubles est créé en 2012 (l’album est produit la même année) , suivi deux ans plus tard de Complaintes de la pluie qui passe[5] : ces deux albums sont récompensés par l'Académie Charles-Cros en 2015[6]. En 2016, Stéphane est désigné co-librettiste de la Fête des Vignerons 2019[7].
↑Karim Di Matteo, « Le libre penseur se veut friche artistique », 24 heures, (ISSN1424-4039, lire en ligne, consulté le )
↑« Au clair de la lune lasse, notre ami Stéphane Blok », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Patrick Morier-Genoud, « Vibrante berceuse », sur bonpourlatete.com (consulté le )
↑Stéphane Blok, « Notice #40728 », sur Patrinum (consulté le )
Bibliographie
Olivier Horner, « Rencontre Blok-Francioli, frères d'âme », in Le Temps, n° 2573, 2006/05/27, culture : Boris Senff, 24 Heures, 2013/05/11-12, p. 44[bs]
Liens externes
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