Stéphane Gizard nait à Paris et travaille comme photographe pour différents magazines avant de collaborer avec les agences de presse Sygma et Sipa[1].
En 2006, son projet « Dress code » le fait connaitre[1]. Ce projet consiste à photographier en studio des adolescents dans leur propre style après des casting de rue[2].
Il photographie des adolescents, en dénonçant les dérives d’une époque éteinte qui hésite à représenter le désir[3].
En , il publie une monographie de 256 photos intitulée Modern Lovers[4].
En 2015, Il expose à la MEP son nouveau travail « LIKE ME », une première partie de l'exposition se concentre sur l'identité masquée. Un deuxième volet présente une série de portraits en diptyque, mettant face à face des selfies et des photographies de la même personne réalisées par Stéphane Gizard[1].
En 2017, il publie son deuxième livre : New faces. En 2020, il sort son troisième opus We removed your post because it doesn't follow our community guidelines.
En , il publie son livre Paris Silence, un ouvrage comprenant plusieurs centaines de photos d'un Paris déserté, prises entre le et le lors du premier confinement[5],[6].
Son 5 ème opus sort fin 2022 Irréversible. Un recueil de photographies inédites (1999/2022)
Affaire
En mai 2021, Mediapart publie plusieurs témoignages anonymes de modèles amateurs masculins, qui dénoncent « des gestes et des propos à connotation sexuelle [du photographe], non désirés et dans un cadre professionnel, sur une période allant de 2012 à 2020 »; celui-ci dément catégoriquement[7].