Symphonie en ré majeur de Wranitzky
La Symphonie en ré majeur, P.17, est une symphonie du compositeur autrichien Paul Wranitzky. Contexte et créationLa Symphonie en ré majeur a été écrite pour le grand-duc Ferdinand III de Toscane alors en exil à Vienne pendant les campagnes napoléoniennes. StructureL'œuvre se compose de quatre mouvements :
AnalyseAdagio - Allegro vivaceLa symphonie s'ouvre sur un Adagio avec une introduction lente, où de majestueux rythmes pointés encadrent l'écriture lyrique des bois[1]. Cette introduction mène à l'Allegro vivace, de forme sonate, où Paul Wranitzky utilise habilement les éléments musicaux les plus simples - une triade arpégée, une gamme ascendante et un arpège descendant - avant de combiner et de développer ces motifs avec beaucoup d'efficacité[1]. AndanteLe deuxième mouvement, qui comporte une série de variations sur un Andante poignant au rythme sicilien, est ouvert tranquillement par les cordes et une flûte solo[1]. De façon inattendue, l'humeur sombre est dissipée à deux reprises par des fanfares martiales jubilatoires, avant que le mouvement ne s'installe paisiblement dans le majeur[1]. Menuetto : Allegro - TrioLe Menuetto qui suit présente un jeu rythmique, décalant parfois les rythmes pointés pour créer un effet de trébuchement[1]. La section Trio oppose les vents forte aux cordes du piano, offrant un changement de texture distinct[1]. Rondo : Allegro moltoCommençant par un arpège ascendant, le Rondo final inverse l'un des principaux motifs du premier mouvement. Ce mouvement lumineux et plein d'entrain conclut la symphonie de manière enthousiasmante. RéférencesBibliographie
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