Sébastien-Michel Amelot
Sébastien-Michel Amelot de Chaillou, né le à Angers, mort le à Paris, fut évêque de Vannes. Aperçu biographiqueSébastien-Michel Amelot est le second fils de Denis-Michel Amelot, marquis de Chaillou, seigneur de Châteauneuf et de Juvardeil et de Elisabeth Cohon[1]. Il devient docteur en théologie en 1765 et est nommé grand-vicaire à Aix. Il est ensuite nommé évêque de Vannes, et sacré le par l'archevêque de Tours Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin de Cucé. Durant la Révolution française, il est un des premiers à refuser le serment constitutionnel, encourageant les prêtres de son diocèse à en faire autant. Des fédérés bretons envahissent alors le palais épiscopal afin de le garder à vue. Le , une foule de paysans tente de le libérer, mais échoue et se fait sabrer aux portes de Vannes. Sébastien-Michel parvient néanmoins à s'enfuir et se réfugie au presbytère de Plumergat, avant de revenir à Vannes sous la protection de la ville[1]. L'Assemblée constituante décide de le convoquer par décret le . Tardant à obéir, il y est amené sous escorte de deux gardes nationaux. Il donne par écrit sa soumission aux décrets et est assigné à résidence. À la dissolution de la Constituante, il s'enfuit en Suisse accompagné de son frère, René-Michel Amelot du Guépéan. Il décide alors de rejoindre l'Angleterre pour participer à l'expédition de Quiberon en 1795, mais en apprend l'échec en route[1]. Il retourne en Suisse, puis s'enfuit à Augsbourg à la suite de l'invasion française, et enfin à Londres. Lors du Concordat, il refuse de démissionner, comme 38 autres évêques. Il ne revient en France qu'en 1816. Il perd la vue peu-après, et meurt à Paris le [2]. Il est enterré au cimetière du Mont-Valérien (Suresnes)[3]. Voir aussiBibliographie
Notes et références
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