Sébastien Huyghe
Sébastien Huyghe Écouter, né le à Béthune (Pas-de-Calais), est un homme politique français. Il est député de 2002 à 2022, puis de nouveau à partir de 2024. BiographieVie privéeSébastien Huyghe est l'époux de Valérie Debord, députée de Meurthe-et-Moselle de 2007 à 2012 et cadre du parti Les Républicains[1],[2]. Diplômes, études et vie professionnelleAprès voir obtenu son baccalauréat scientifique au lycée privé Saint-Paul de Lille, il s'inscrit à la faculté de droit à Villeneuve-d'Ascq (droit de l'urbanisme et droit des affaires), il complète avec un DESS de gestion à l'IAE de Lille, et intègre ensuite le centre de formation professionnelle notariale de Lille. En 2019, il achète une charge de notaire associé à Paris, au sein de la société Douze[3], puis bénéficie, en 2020, d'un office de notaire créé à Paris[4]. Parcours politiqueDéputé du NordSébastien Huyghe est élu député le , pour la XIIe législature (siégeant entre 2002 et 2007), dans la cinquième circonscription du Nord en battant Martine Aubry, candidate du Parti socialiste[2], dans un fief historique de la gauche (Haubourdin et Seclin). Il est commissaire à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) du au [réf. nécessaire]. Investi par l'UMP à la tête de la liste d'opposition aux municipales de Lille en , Sébastien Huyghe remplace dans cette fonction Christian Decocq, jusqu'alors chef de l'opposition municipale à Martine Aubry, qui se désiste à la suite de sa défaite lors des législatives de . L'autre figure de l'opposition, Jacques Richir, choisit quant à lui de conduire sa propre liste sous l'étiquette du Modem. Huyghe obtient un score de 33,44 % au second tour et est battu par Aubry[7]. En , Sébastien Huyghe quitte le conseil municipal de Lille pour se consacrer à son mandat de député et à sa circonscription[8]. Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[9]. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé orateur national chargé de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Le , dans le cadre de l'affaire Fillon, il demande le retrait de la candidature de François Fillon à la présidentielle[10], considérant « qu'il n'est plus en position de l'emporter »[11]. En , Mediapart déclare que son cumul d'indemnités (comme 4 autres députés) en tant que parlementaire et membre de la CNIL est irrégulier selon l'interprétation du journal de l’article 4 de l’ordonnance n° 58-1210 du [12]. La CNIL n'étant pas de cet avis, saisit le secrétariat général du gouvernement en vue d'obtenir un avis juridique sur l'interprétation de la loi organique en question, le Premier ministre saisit alors le Conseil d'État. Ce dernier considère, dans son avis d’assemblée générale du , que les indemnités pour participation aux travaux d’organismes extérieurs au Parlement n’étaient pas interdites aux parlementaires, invalidant ainsi la version de Mediapart[13]. Il est réélu député dans la cinquième circonscription du Nord lors des élections législatives de 2017[14]. Il est membre de la Commission des Lois à l'Assemblée nationale[15]. À nouveau candidat à sa réélection en 2022, il termine quatrième du premier tour et est donc éliminé à l'issue de celui-ci[16]. Il annonce après ce résultat ne pas choisir parmi les deux candidats restants au second tour qui représentent respectivement la Nupes et le Rassemblement national[17]. C'est finalement Victor Catteau, du RN, qui est élu avec 51,14 % des voix[16]. Il est investi par Renaissance pour les élections législatives de 2024, tout en restant membre de LR[18]. Il est élu député face au sortant RN, bénéficiant du « front républicain » des électeurs de gauche[19]. Porte-parole de l'UMP puis des RépublicainsProche de Jean-François Copé, il est nommé secrétaire national chargé des questions de justice lorsque celui-ci prend la tête de l'UMP. En 2011, il est intégré à la cellule « Riposte », constituée en vue de l'élection présidentielle, et se voit désigné porte-parole officieux du candidat Nicolas Sarkozy. Il est alors particulièrement présent dans les médias pour défendre le Président sortant. En janvier 2013, à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui suit la crise politique du congrès de novembre 2012, il est nommé avec la filloniste Danièle Giazzi délégué général aux fédérations professionnelles[20]. Le , il est nommé, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, porte-parole du parti, en tandem avec Isabelle Le Callennec[21] puis Lydia Guirous à partir du [22] pour LR. Cette fonction prend fin le ; ils sont remplacés par Guillaume Larrivé, Guillaume Peltier, Valérie Debord et Brigitte Kuster[23]. Deux jours plus tard, il est nommé secrétaire général adjoint du parti, chargé de la formation[24]. Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[25]. En , il remporte la présidence de la fédération Les Républicains du Nord avec plus de 60 % des voix face au sénateur et ancien ministre Marc-Philippe Daubresse[26]. Il est nommé en notaire associé par un arrêté du ministère de la Justice, et achète une étude notariale dans le 12e arrondissement de Paris[27]. Il rejoint en octobre de la même année l’équipe dirigeante des Républicains comme membre de la commission de réforme des statuts, après l’élection de Christian Jacob à la présidence du parti[28]. Lors des élections municipales de Lille en mars 2020, il fait le choix de soutenir la candidate LREM au second tour de l'élection. La position du députée diverge du candidat LR Marc-Philippe Daubresse qui était tête de liste lors de la même élection pour Les Républicains[29]. Conseiller régional des Hauts-de-FranceCandidat aux élections régionales de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie sur la liste de Xavier Bertrand, il devient vice-président du conseil régional, chargé de l'apprentissage. Il démissionne de cette fonction le , à la suite de l'application du non-cumul des mandats. Il reste toutefois conseiller régional. En octobre 2021, il soutient publiquement la candidature de Xavier Bertrand à la primaire fermée des Républicains[30]. Détail des mandats et fonctionsÀ l’Assemblée nationale
Au niveau local
Autres fonctions
Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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