Né à Dinan, d'un père breton originaire de Broons, et d’une mère alsacienne[1], il vécut à Saint-Méen-le-Grand au Parson, chez sa grand-mère paternelle Fanchon, jusqu'à l'âge de sept ans, puis rejoignit Paris, où ses parents étaient partis quelque temps auparavant pour tenter d'y faire fortune.
Originaire de Haute-Bretagne (la partie de la Bretagne où l'on parle le gallo, une langue romane), il n'apprit le breton (parlé en Basse-Bretagne) que sur le tard, et la quasi-totalité de son œuvre est en français.
avec sa deuxième épouse, Maïlise, il a deux filles dont l'ainée, Léna, épouse l'écrivain Émile Danoën, et la cadette, Janick, est la mère du chanteur Renaud Detressan. Ce dernier a d'ailleurs repris certaines chansons de son grand-père dans l'enregistrement Airs de famille, paru en 2009.
Des débuts difficiles
Vers l'âge de 16 ans, il fait partie d'une troupe de théâtre amateur où il fait jouer sa première pièce Le Poignard. Il commence également à écrire quelques chansons et sort sa première imprimée Le Petit Biniou à dix-huit ans. Elle n'eut aucun succès, un autre Biniou étant déjà sorti quelques années auparavant. Parallèlement, il tente plusieurs métiers, dont apprenti serrurier et avoué[1].
Il s'engage alors pour cinq ans dans l'armée et à son retour travaille comme employé de bureau à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[1]. Il joue en parallèle dans une petite troupe de théâtre, auprès, entre autres, de celui qui allait devenir le chanteur-fantaisiste Dranem et continue d'écrire quelques chansons, qui n'obtiennent que peu de succès.
L'affaire Dreyfus et la Ligue de la patrie française
Mais un soir, dans un célèbre café-concert de Montmartre, Le Chat noir[4], il remplace un chanteur absent et chante quelques-unes de ses œuvres dont La Paimpolaise créée en 1895 au Concert parisien dont la musique sera finalement signée par son ami pianiste Eugène Feautrier (1849-1898)[5]. Botrel s'est inspiré de l'ouvrage de Pierre LotiPêcheur d'Islande pour le thème de sa chanson. Ce sera la gloire. Celle-ci reste au répertoire de Félix Mayol jusqu'à sa mort en 1941. On remarquera qu'il y chante « J'aime Paimpol et sa falaise », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise[6]. En réalité, Botrel ne connaissait pas Paimpol lorsqu'il créa la chanson et n'y viendra qu'une seule fois en 1897 pour le pardon des Islandais[1].
Le Mouchoir rouge de Cholet
En créant sa chanson Le Mouchoir rouge de Cholet[7] et en la chantant dans cette ville en 1900, Botrel inspira un patron-tisseur, Léon Maret, à créer ce mouchoir qui est devenu le symbole de la cité. Lors de la fermeture en 2004 du dernier tissage de Cholet, la municipalité a racheté un métier à tisser pour fabriquer le mouchoir rouge dans l'enceinte du Musée du textile.
On retiendra ses chansons patriotiques du temps de la Grande Guerre, dont la célèbre Ma p'tite Mimi, plus tard reprise par Pierre Desproges.
En , Théodore Botrel écrivit le poème La Vierge du clocher d'Albert, en hommage aux Bretons du 11e corps d'armée tombés au combat devant cette ville picarde.
Lieux de villégiature
Il fut un hôte assidu de Sainte-Maxime (Var) durant plusieurs hivers.
Il composa un poème À Sainte-Maxime en souvenir de la fête du et dont voici quelques extraits[9] :
Quand sous le froid climat du Nord, J'eus manqué de la lâche Mort, Autrefois être la victime, Suivant d'un ami le conseil, Je vins renaître à ton soleil, Sainte-Maxime ! Et, depuis, je suis revenu, Dans ce paradis peu connu, Du boulevardier richissime, Qui - sous prétexte de bon ton - Dédaigne, pour Nice ou Menton, Sainte-Maxime !
Le 28/03/1903, il s'embarque pour New York avec sa femme Hélène à bord du vaisseau La Bretagne, en partance du Havre[10].
Théodore Botrel à Pont-Aven
Théodore Botrel s'installa à Pont-Aven (Finistère) à partir de 1905, séjournant de 1907 à 1909 dans la villa Castel-Brizeux qui surplombe la rive gauche de l'Aven avant de construire sa propre maison, dénommé Ker-Botrel. Il fut à l'origine de la création en 1905 de la première fête folklorique bretonne, le Pardon des fleurs d'ajonc. Il a vécu à Pont-Aven jusqu'à son décès en 1925 et est enterré au cimetière communal[11].
Les Fêtes Bretonnes de Pont-Aven : les joueurs de biniou, les deux Reines des Ajoncs et Théodore Botrel (photographie datant de 1922)
La maison de Théodore Botrel (Ker Botrel) à Pont-Aven en 1922
Théodore Botrel en famille à Pont-Aven en 1922
Carte postale illustrant la chanson de Théodore Botrel : La Meunière de Pont-Aven
Quittant ses genêts et sa lande
Quand le Breton se fait marin
Pour aller aux pêches d'Islande
Voici quel est le doux refrain
Que le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« J'aime Paimpol et sa falaise
Son église et son Grand Pardon
J'aime surtout la Paimpolaise
Qui m'attend au pays Breton »
Quand les marins quittent nos rives
Le curé leur dit : « Mes bons fieux,
Priez souvent Monsieur Saint-Yves
Qui nous voit des cieux toujours bleus »
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Le ciel est moins bleu, n'en déplaise
A Saint-Yvon, notre patron
Que les yeux de la Paimpolaise
Qui m'attend au pays Breton »
Guidé par la petite étoile
Le vieux patron d'un air très fin
Dit souvent que sa blanche voile
Semble l'aile du Séraphin
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Ta voilure, mon vieux Jean Blaise
Est moins blanche au mât d'artimon
Que la coiffe à la Paimpolaise
Qui m'attend au pays Breton »
Le brave Islandais sans murmure,
Jette la ligne et le harpon,
Puis dans un relent de saumure,
Il se couche dans l'entrepont...
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Je serions bien mieux à mon aise,
Devant un joli feu d'ajonc,
À côté de la Paimpolaise,
Qui m'attend au pays Breton »
Mais souvent l'Océan qu'il dompte
Se réveille, lâche et cruel,
Et lorsque le soir, on se compte,
Bien des noms manquent à l'appel...
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Pour combattre la flotte anglaise,
Comme il faut plus d'un moussaillon,
J'en caus'rons à ma Paimpolaise,
En rentrant au pays Breton. »
Puis quand la vague le désigne,
L'appelant de sa grosse voix,
Le brave Islandais se résigne,
En faisant un signe de croix...
Et le pauvre gars
Quand vient le trépas,
Serrant la médaille qu'il baise,
Glisse dans l'Océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise
Qui l'attend au pays Breton.
Le Petit Goret (extrait)
J'ons déjà bercé son père
Et sa mère entre mes bras
Mes parents m'ont dit : « Espère!
Nous te donnerons leur gas. »
Il s'amuse sans tapage
Notre cher enfantelet
Songe qu'il a le même âge,
Mon joli Petit Goret
Refrain
Prends ta gourde pour boire !
Prends ta vierge d'ivoire
Nos Messieurs sont partis
Pour chasser la perdrix !
Le Petit Grégoire
Sur le thème de la Chouannerie.
- 1 -
La maman du petit homme
Lui dit un matin:
À seize ans t'es haut tout comme
Notre huche à pain
À la ville tu peux faire
Un bon apprenti
Mais pour labourer la terre
T'es ben trop petit, mon ami,
T'es ben trop petit, dame, oui.
- 2 -
Vit un maître d'équipage
Qui lui rit au nez
En lui disant: point n'engage
Les tout nouveau-nés
Tu n'as pas laide frimousse
Mais t'es mal bâti
Pour faire un tout petit mousse
T'es 'core trop petit, mon ami,
T'es 'core trop petit, dame, oui.
- 3 -
En son palais de Versailles
Fut trouver le Roi:
Je suis gars de Cornouailles
Sire, équipez-moi,
Mais le brave Roi Louis Seize
En riant, lui dit:
"Pour être garde française
T'es ben trop petit, mon ami,
T'es ben trop petit, dame, oui.
- 4 -
La guerre éclate en Bretagne
Au printemps suivant
Et Grégoire entre en campagne
Avec Jean Chouan
Les balles passaient, nombreuses,
Au-dessus de lui
En sifflottant, dédaigneuses,
Il est trop petit, ce joli,
Il est trop petit, dame, oui.
- 5 -
Cependant une le frappe
Entre les deux yeux
Par le trou l'âme s'échappe
Grégoire est aux cieux
Là, saint Pierre qu'il dérange
Lui dit: hors d'ici
Il nous faut un grand archange
T'es ben trop petit, mon ami,
T'es ben trop petit, dame, oui.
- 6 -
Mais en apprenant la chose
Jésus se fâcha
Entrouvrit son manteau rose
Pour qu'il s'y cachât
Fit entrer ainsi Grégoire
Dans son paradis
En disant: mon ciel de gloire...
En vérité, je vous le dis
Est pour les petits, dame, oui.
Le Mouchoir rouge de Cholet
Sur le thème de la Chouannerie.
J'avais acheté pour ta fête,
Trois petits mouchoirs de Cholet,
Rouges comme la cerisette,
Tous les trois,
Ma mie Annette,
Ah qu'ils étaient donc joliets,
Les petits mouchoirs de Cholet.
La Chanson du patour
L'amour impossible d'un berger pour une belle dame de la ville.
Fleur de blé noir[14] Refrain
Non, nulle bretonne n'est plus mignonne à voir
Que la belle que l'on appelle Fleur de blé noir
Non, nulle bretonne n'est plus mignonne à voir
Que ma fleur de blé noir
La Cruelle Berceuse
Une femme berce son dernier-né, qui lui sera enlevé par la mer cruelle, comme avant lui son père et son frère aîné.
Berce, disait la mer perverse
Berce-le bien dans tes deux bras
Berce, berce, berce ton gâs
Berce, berce, berce ton gâs
Le Vœu à saint Yves
Une veuve fait comme ex-voto un navire, avec comme matériaux un de ses sabots, son tablier de mariage... pour demander à Saint Yves de lui ramener son fils.
La Ronde des châtaignes
Une fête dansante, « en mangeant des châtaignes avec du cidre doux ».
Le Couteau[15]
Pardon Monsieur le métayer,
Si de nuit vous dérange,
Mais j'aimerais bien sommeiller,
Au fond de votre grange.
Mon bon ami la grange est pleine,
Du blé de la moisson,
Donne toi donc plutôt la peine,
D'entrer dans la maison.
Kenavo ![16] Refrain
Kénavo ! Kénavo !
Puisque mon grand bateau
Doit m (t)'emporter bientôt
Kénavo ! Kénavo ! Kénavo !
Dans un grand sanglot
Quittons nous sur ce mot
Kénavo
Lilas Blanc
Le Grand Lustukru
Chanson pour enfants, sur le thème du Croquemitaine (et non du père Lustucru)[17].
C'est le grand Lustrukru qui passe
Qui repasse et s'en ira
Emportant dans sa besace
Tous les petits gars
Qui ne dorment pas
Lon lon la, lon lon la
Lon lon la lire la lon la
Par le petit doigt[18]
Par le petit doigt
Par le petit doigt, lonla, lonlère,
Par le petit doigt, lonla,
Par le petit doigt, lonla.
Le Tricot de laine
Une autre chanson sur la souffrance de la femme de marin.
Malgré le grand vent
Qui gronde sans trève,
Léna Le Morvan
S'en vient à la grève.
S'en vient en chantant
Une cantilène
Tout en tricotant
Un beau gilet de laine
Au Parson
Chanson poignante, sur le retour au pays le lendemain du décès de sa « Grand Maman Fanchon ».
Goélands, goélettes
Oiseaux et bateaux dans le bassin de Paimpol.
La Fanchette
L'infidélité d'une femme de marin attirée par les lumières de Paris.
Jésus chez les bretons
Si Jésus revenait au monde,
Le doux sauveur à barbe blonde,
Le charpentier aux grands yeux doux,
Jésus devrait venir au monde,
Chez nous.
You, you, you,
Sonnez les binous,
Car Jésus peut-être va renaître,
You, you, you,
Sonnez les binous,
Car Jésus peut-être va revenir chez nous.
Monsieur de Kergariou
Le noble breton, pauvre mais fier et courageux.
Le Diable en bouteille
Chanson anti-alcoolique, et humoristique : tous les animaux passent sans boire.
Oh la la, qué qu'c'est qu'ça
Jamais je n'boirais d'ça »
Seul l'homme succombe
L'« Oh la la, qué qu'c'est qu'ça
J'ai l'Diabl' dans l'estomac
Marie ta fille
De la difficulté de marier une fille dans la Bretagne de l'époque.
Youp youp youp larirette ô gué !
Marie ton gâs quand tu voudras,
Ta fille... quand tu pourras !
Ma p'tite Mimi
Sur l'air de La Petite Tonkinoise
Quand ell' chante à sa manière
Taratata, taratata, taratatère
Ah que son refrain m'enchante
C'est comme un z-oiseau qui chante
Je l'appell' la Glorieuse
Ma p'tit' Mimi, ma p'tit' Mimi, ma mitrailleuse
Rosalie me fait les doux yeux
Mais c'est ell' que j'aim' le mieux...
Les petits gardiens du feu[19]
Aux petits héros de Kerdonis et à leur maman
Dans sa tour, entre le ciel bleu
Et la vague perfide,
Qu'a-t-il donc le gardien du feu
Que le voici livide ?
Ma Doué !
Que le voici livide !
Quand le gardien fut descendu
Tomba devant sa femme :
« Hélas à nous ! je suis perdu :
Je me sens manquer l'âme,
Ma Doué !
Je me sens manquer l'âme ! »
Au bout de l'Ile, au bord des flots
Hurlant toujours, féroces,
L'homme agonise en son lit-clos
Entre ses quatre gosses,
Ma Doué !
Entre ses quatre gosses !
Quand vint le soir, l'Ankou le prit
Malgré sa rude trempe ...
« Mamik, Mamik, voici la nuit :
Faut allumer la lampe,
Ma Doué !
Faut allumer la lampe ! »
La Veuve ayant fermé deux yeux
Dans la chambre funèbre
S'en fut ouvrir l'œil prodigieux
Qui perce la Ténèbre,
Ma Doué !
Qui perce la Ténèbre !
Quand la maman revint en bas,
Se remit en prière :
« Mamik ! le feu ne tourne pas
Tout comme à l'ordinaire,
Ma Doué !
Tout comme à l'ordinaire ! »
Las ! ce matin le père a dû
Démonter le rouage,
Puis il est mort sans avoir pu
Faire le remontage
Ma Doué !
Faire le remontage !
Sous le Vent qui vient à fraichir
Voici la Mer qui saute
Et les bateaux vont s'en venir
Se jeter à la côte
Ma Doué !
Se jeter à la côte !
« Montez là-haut mes petits gâs,
Sous les « couleurs » en berne
Et prêtez-moi vos petits bras
Pour tourner la lanterne,
Ma Doué !
Pour tourner la lanterne ! »
Et les petiots, toute la nuit
Ont viré la lumière :
« Tournons, pieds-nus, virons sans bruit :
Laissons dormir le père,
Ma Doué !
Laissons dormir le père ! »
Puis lorsque l'aube, au loin pâlit,
Quand les grands vents calmirent.
Autour du père enseveli
Les enfants s'endormirent
Ma Doué !
Les enfants s'endormirent !
Tous les bateaux étaient au port :
Pas un dessus les roches !
Et l'on vit sourire le mort
Comme fier de ses mioches
Ma Doué !
Comme fier de ses mioches !
Petits Bretons, jamais « chez nous »
Nous n'aurons rien à craindre :
Le Feu sacré gardé par vous
Qui n'a pas pu s'éteindre
Ma Doué !
N'est pas près de s'éteindre !
Œuvres
Georges Ondet était l'éditeur-propriétaire des œuvres de Botrel.
La Bonne Chanson, revue musicale publiée mensuellement de à , puis la guerre ne permet que la publication d'un exemplaire par an.La revue reprend en pour s'arrêter définitivement en , elle perd son directeur en juillet et son éditeur Ondet en
Chansons de chez nous (Chansons Bretonnes), préface d'Anatole Le Braz, couverture, aquarelles hors texte et dessins de E.-H. Vincent, éd. Georges Ondet, Paris, 1898 (première édition), éd. Georges Ondet, Paris, 1923. Édition définitive, revue et corrigée, éd. Georges Ondet, Paris, 1926. Réédition 2007, éd. des Régionalismes (PyréMonde)., réédition 1981 présentée par François Méerieux des Editions Slatkine Genève
Chansons de « La Fleur-de-Lys », Préface de Georges d'Esparbès, couverture-aquarelle et quinze lithographies hors texte, sur velin de E. Hervé Vincent, éd. Georges Ondet, Paris, 1899.
Contes du Lit-Clos - Récits et Légendes Bretonnes en vers suivis de Chansons à dire, éd. Georges Ondet, Paris, 1900.
Les Chansons des Petits Bretons (3 vol.), Fortin, Paris, 1901.
Notre-Dame-Guesclin, poème dramatique en 3 parties, Paris, G. Ondet, Bricou et Lesot, 1906, prix Capuran de l’Académie française en 1908.
Les Chansons de Jean-qui-chante, romances à chanter et poésies à dire illustrées de 45 compositions de Jean Balluriau, musique de André Colomb, P. Rueff, et Gallet, 1907.
Chansons en sabots, éd. Georges Ondet, Paris, 1911.
Chansons des Clochers-à-jour suivies de Chansons en marge (suite des Chansons de chez nous et des Chansons en sabots), éd. Georges Ondet, Paris, 1912 - 1926.
Colonne métallique supportant un médaillon de bronze, seul reste des 6 menhirs du Gorsedd de Riec sur Belon organisé par Jean de Saisy de Kérampuil les 14 et .
↑S'inspirant à l'origine de Pêcheur d’Islande, le livre à succès de Pierre Loti, Théodore Botrel transpose le sujet à la ville de Paimpol, faisant de cette musique et de la simplicité de ses tournures le type même de la chanson folklorique.
↑Les plus proches sont situées sur la commune limitrophe de Plouézec. Botrel aurait avoué n'être allé à Paimpol qu'après avoir écrit sa chanson (« Falaise » rime avec « Paimpolaise »).
↑Le fichier comprend paroles et musique au format .kar. Le texte synchronisé avec la musique est affiché par les applications lisant les fichiers karaoké. L'extension .kar, peut être nécessaire sur certains logiciels. Il faut alors renommer le fichier en La Paimpolaise.kar.
Jean-François Botrel, « Théodore Botrel, chansonnier politique », in D. Leloup, M.-N. Masson (dir.), Musique en Bretagne. Images et pratiques. Hommage à Marie-Claire Mussat, PUR (Rennes), 2003, p. 149-159(en ligne).
Jean-Nicolas De Surmont, La Bonne Chanson, le commerce de la tradition [...], Montréal, Québec, Triptyque, 2001
Jean-Nicolas De Surmont, « Théodore Botrel : Convergences historiques, politiques et sociales », Écouter voir, l’information des professionnels de la diffusion musicale, Paris, [Médiathèque musicale de Paris], n° 123, mars 2002, p. 28-35.
Le Meilleur de ma jeunesse, [film sur Botrel), Brittia Films.
Emmanuel Salmon-Legagneur (dir.) et al. (préf. Yvon Bourges, anc. ministre, prés. du conseil régional de Bretagne), Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne : 1 000 noms pour les rues de Bretagne, Spézet, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, , 446 p. (ISBN978-2-84346-032-6), p. 55
Katell Mouazan, Enquête sur le véritable Théodore Botrel, 2018, (ISBN978-2-9564897-0-2)