Thierry Cornillet
Thierry Cornillet, né le à Montélimar, est un avocat et homme politique français, membre du Mouvement radical, social et libéral. BiographieFormation et carrière professionnelleDocteur en science politique[1], titulaire d'un DEA en droit de l'environnement, il est chargé d’enseignement aux universités Paris-Sud et Lyon III. Avocat au barreau de Paris, il a cofondé Hélios Avocats, un cabinet d'avocats spécialisé en droit public et en droit de l'environnement[2]. Administrateur territorial de formation, il est notamment chef de cabinet du ministre des collectivités locales. Carrière politiquePrésident du parti radical de 1997 à 1999, Thierry Cornillet restera membre de l'UDF lorsque ce parti la quittera pour rejoindre l'UMP en 2002, puis participera à la création du MoDem de François Bayrou. Il est élu conseiller régional Rhône-Alpes en 1998 et le restera jusqu'en 2010 (vice-président chargé de l’économie et des relations internationales) ; où il est président du groupe du Centre (composé de 10 conseillers Nouveau Centre, MoDem ou radicaux valoisiens) à partir de 2004. Il est député européen de 1999 à 2009 (UDF-PDE puis parti radical-ADLE). Il se démarque de la stratégie menée par François Bayrou, déclarant ainsi à son sujet qu'il « sacrifie ses élus pour une chimère présidentielle ». Il évoque tout d'abord la création d'un courant de centre-droit au sein du MoDem[3] avant de le quitter pour retourner au parti radical valoisien, toujours associé à l'UMP. Il reste depuis membre du parti radical, qui devient en 2012 une des composantes de l'UDI de Jean-Louis Borloo, ce qui permet à Thierry Cornillet d'être une nouvelle fois candidat aux élections européennes en 2014, cette fois-ci au titre de l'UDI. Il soutient Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017. En février de cette année, il porte une motion au sein du parti radical en faveur d'un soutien à Emmanuel Macron, qui n'est pas adoptée, ne recueillant que 29 % des voix[4] face au texte maintenant l'alliance du parti avec LR et son soutien à François Fillon. À la suite de la nomination de Sylvie Goulard comme ministre des Armées, il redevient député européen en [5]. En , il est candidat à la présidence du parti radical et échoue face au président sortant Laurent Hénart, très largement réélu avec 79% des suffrages[6]. Le parti quitte l'UDI en et fusionne avec le PRG au sein du MRSL, évolution également souhaitée par Thierry Cornillet, qui en devient donc membre. Détail des fonctions et des mandats
Œuvres
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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