Thomas Thomson (avocat)Thomas Thomson
Thomas Thomson, né le à Dailly, Ayrshire et mort le à Édimbourg, est un avocat écossais, collectionneur d'objets anciens et archiviste qui a été clerc principal pour les sessions du parlement écossais (1828-), secrétaire (1812–1820) et membre de la section littéraire de la Royal Society of Edinburgh [1]. BiographieIl est le plus âgé des fils de Thomas Thomson, pasteur de Dailly dans l'Ayrshire, qu'il a eu avec sa deuxième femme, Mary, fille de Francis Hay. Il est né le . John Thomson de Duddingston est un de ses frères, plus jeune. Après voir fréquenté l'école paroissiale de Dailly, il est entré à l'Université de Glasgow à 13 ans, il en est diplômé le . Ensuite, il suit des cours de théologie et de droit. Il est avocat à Edimbourg le . C'est un ami proche de Walter Scott[2]. Thomson se spécialise dans la pratique du barreau, particulièrement dans les affaires relevant de la connaissance du droit. Les antiquités légales et historiques seront plus tard sa spécialité. Il sera surtout député-greffier d'Écosse, une nouvelle fonction dont il hérita le 30 juin 1806. Son principal travail était de réformer le système d'enregistrement et la méthode employée pour la conservation des documents pour les rendre accessibles à la recherche, la sauvegarde et la réparation des archives publiques, d'éditer les actes du parlement écossais et les autres écrits sous l'autorité de la Commission d'enregistrement, (Record Commission)[2]. En , Thomson est choisi comme clerc principal pour les sessions de la cour (court of session). Pour le Bannatyne Club, en 1823, il devient vice-président. À la mort de Walter Scott, en 1832, il lui succède à la présidence. Thomson, cependant, n'était pas très strict au point de vue financier. Après une enquête sur la comptabilité du greffe en 1839, la charge lui est retirée[2]. Thomson est mort à Hill, (Leith Walk), Édimbourg, le [2]. Il est inhumé au cimetière de Dean, dans la section dite "Lord's Row". TravauxPour ses recherches au greffe, il écrivit certains ouvrages[2] :
Ses rapports commencent en 1807. Parmi les travaux publiés pour la Commission d'enregistrement (Record Commission), le plus important fut Les Actes du Parlement écossais, 1424–1707, vols 2–11 (1814–1824). Vol. 1, contenant le Regiam Majestatem, avec le plus ancien enregistrement des procédures et actes du parlement, publié plus tardivement ; presque terminé avant 1841, quand il cessa ses fonctions, ne fut publié qu'en 1844, avec compléments, par Cosmo Innes[2]. Les autres travaux publiés sous l'autorité de la Record Commission furent[2] :
D'après les mêmes sources d'autres travaux existent [2] :
Thomson aussi édité les mémoires de Sir George Mackenzie (Edimbourg, 1821) ; et les Mémoires de l'honorable George Baillie de Jerviswood, et de Lady Grissell, par leur sœur, Lady Murray (Edimbourg, 1822) ; et il fit publier[2] :
Pour le Bannatyne Club, il a aussi édité[2] :
En 1800, Thomson est choisi pour l'édition des travaux de Lord Hailes. Ils ne seront jamais publiés. Mais l'édition des Annales de Hailes et Historical Tracts (1819) a bénéficié de son intervention. En association avec Francis Jeffrey et d'autres collaborateurs de l'Edinburgh Review, Thomson a contribué à trois publications (de l'Erasmus Darwin's Temple of Nature (1803) ; Memories of the Past d'Anna Seward(1804) et La vie de John Mason Good d'Alexander Geddes (1804)) ; et occasionnellement a pris en charge l'éditorial à la place de Jeffrey[2]. Notes et référencesNotesRéférences
Bibliographie
Liens externes
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