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Théobald de BentzmannThéobald de Bentzmann  Buste de Théobald de Bentzmann dans la salle des Illustres de l'école de Sorèze
Théobald Jean Raymond Marie de Bentzmann est un général français né à Malines le , et mort à Paris le . BiographieThéobald de Bentzmann est le fils de Jean Joseph de Bentzmann et de Thérèse de Nélis (fille du bourgmestre Jean-Charles de Nelis). Il est entré à l'École polytechnique en , sorti dans les premiers numéros, il est ensuite sous-lieutenant élève à l'école d'application de Metz en 1833. En 1837, il rejoint l'armée d'Afrique. Il est présenté au général Lamoricière par le futur maréchal Bosquet qui l'attache à son état-major. Il reçoit un commandement à Cherchell. Il est nommé capitaine en 1841. En 1844, il passe aux forges du Midi, puis à la poudrerie de Toulouse en 1848 avant d'être nommé adjoint au commandant de l'artillerie à Oran. Il est mis à la disposition de la Commission de la défense nationale en 1848. Il est nommé officier d'ordonnance de Lamoricière quand il est nommé ministre de la Guerre en 1848. Il est ensuite nommé adjoint au commandant du 3e arrondissement des forts de Paris. Il suit Lamoricière quand il est envoyé en qualité d'ambassadeur extraordinaire auprès de l'empereur de Russie, en . Il est resté attaché à Lamoricière jusqu'à son exil après le coup d'État du 2 décembre 1851. Il est nommé chef d'escadron le . Pendant la guerre de Crimée il est sous-chef d'état-major de l'artillerie sous les ordres du maréchal Pélissier. Il a participé au siège de Sébastopol. Il est nommé lieutenant-colonel le puis colonel le , commandant le 10e régiment d'artillerie en 1859. Il ne participe pas à la campagne d'Italie malgré sa demande, mais, en 1860, il fait partie des troupes françaises envoyées dans l'expédition de Chine décidée de concert avec l'Angleterre. Il est commandant en chef de l'artillerie du corps expéditionnaire, sous les ordres du général Montauban. Il se distingue à la bataille de Palikao, le . Il est nommé général de brigade le . Il commande alors la brigade d'artillerie de Strasbourg en 1861. En 1864 il est nommé général de division, commandant l'artillerie du fort de Vincennes. Depuis l'expédition de Chine, sa santé était gravement atteinte quand l'armée avait campé dans les marais et s'était retiré dans sa famille quand s'est déclarée la guerre franco-allemande de 1870. Il demande à reprendre du service. Son état de santé ne lui permet pas de prendre un commandement dans l'armée du Rhin. Après l'investissement de Paris, il est nommé commandant de l'artillerie des forts de la rive gauche de l'enceinte de Paris. Il meurt à son poste, dans la nuit du 25 au . Famille
Distinctions
Citations à l'ordre de l'armée
Annexes
Biographie
Article connexeLiens externes
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