En 1892, M. Carron[Qui ?], effectue un premier projet, non réalisé, de construire depuis le 2e étage de la tour Eiffel une attraction sous forme de coque profilée en acier pouvant accueillir 10 passagers, chutant jusqu'à un bassin situé en dessous du sol et rembourrée d'énormes ressorts.
La création des tours de chute a en partie remplacé l'utilisation des attractions de type « chutes libres », quoique celles-ci soient différentes puisque lâchées depuis le haut d'un « U » incurvé et ont été remises en service à la Foire du Trône par exemple.
Concept et fonctionnement
L'attraction est composée en majorité d'une nacelle se déplaçant verticalement sur une tour centrale servant de mât. La nacelle est hissée le long de la tour presque jusqu'au sommet puis lâchée subitement, produisant un airtime en apesanteur de quelques secondes. Le sommet de la tour accueille la machinerie. Un système de frein magnétique ralentit la chute, poussant cette fois les passagers vers le haut, en leur permettant de revenir lentement au sol.
Les tours varient en hauteur, capacité, types d'élévateur et de frein. Il en existe de nombreuses variantes apparaissant sur la liste ci-dessous.
Certaines versions ajoutent une rotation simultanée de la nacelle durant la chute par rapport à l'axe du mât, ou effectuent quelques arrêts intermédiaires durant la chute, suivis de rebondissements.
Les « Space Shot » axent inversement leurs effets sur des propulsions de montées subites, comme la tour Shot'n'Drop Count Down du constructeur allemand Huss.
Sur les tours de hauteur moyenne ou celles pour enfants, les oscillations en montées et chutes successives de la nacelle peuvent devenir multiples, en « va-et-vient », les mouvements étant obtenus soit par un câble traditionnel, soit par un vérin.
Malgré une certaine ressemblance, ce type d'attraction se distingue :
La Tour de la Terreur, construite par la firme Otis, est basée sur le principe des ascenseurs, possédant une cabine de 21 places mue par un câble, sans vérin ni mât central, additionné d'un second câble tirant la cabine vers le bas procurant une accélération d'airtime dite en « Ejector » supérieure à celle d'une chute libre. Elle est construite avec quelques variantes dans quatre parcs Disney :