Téléphonie mobile en Côte d'IvoireLa téléphonie mobile en Côte d'Ivoire est un secteur en évolution. Il y a trois opérateurs : Orange, MTN et Moov. La couverture varie. Dans de grandes parties d’Abidjan il y a même une couverture 4G. Dans les autres grandes villes, souvent il y a une couverture 3G. Dans la campagne, il y a beaucoup d’endroits qui n’ont aucune couverture, même pas pour de simples appels téléphoniques. L'offre et la demandeL'offre de service de téléphonie mobile et Internet mobilPart de marché (31 )[1]: Voir la Liste des indicatifs téléphoniques en Côte d’Ivoire pour plus de détails. Ce service est offert sous deux formes : sous la forme de solutions d’abonnement et sous la forme de solutions prépayées, les plus utilisées. Les abonnés contractuels reçoivent des factures. C’est la consommation avec facture, le montant à payer sera donc fonction du nombre d’appels, de la nature de l’appel. Le prix de l’abonnement varie entre 10 000 francs CFA et 100 000 francs CFA. Les solutions prépayées quant à elles sont des solutions de rechargement, permettant ainsi de communiquer jusqu’à-ce que le crédit soit épuisé. Chaque carte prépayée correspond à un crédit de communication spécifique, que l'on peut utiliser dans la limite de la durée de validité. Les recharges de crédit se font habituellement dans des « cabines » (que l'on trouve beaucoup au bord des routes), où on peut acheter du crédit contre payement en espèce. L'offre de téléphones portablesLes compagnies de téléphonie mobile offrent aussi des téléphones portables. Mais de plus en plus, il y a aussi un marché pour la vente de téléphones portables et smartphones, indépendant des compagnies de téléphonie mobile. En plus des grandes marques mondiales (Samsung, Apple, LG…), dans le marché local beaucoup de smartphones de la marque Infinix (peu connue en Europe) sont vendus. La demandeAspect quantitatif : la consommation avec les trois premiers opérateurs avant l’arrivée de Koz s’élevait à 500 milliards de francs CFA en décembre 2006 contre une consommation de 173 milliards en 2003 soit une évolution de 34,6 %. La demande évolue de plus en plus même si le marché potentiel reste deux fois plus grand que le marché actuel. En effet sur une population d’environ 17 millions d’habitants seulement environ 8 millions d’habitants est acquis en 2007 soit moins de 50 % de la population. Ce qui offre encore de grandes opportunités d’affaire. En 2009, une étude menée par The Gallup Organization indique que seuls 45 % des foyers ivoiriens possèdent au moins un téléphone portable. Développement historiqueLe processus de développement consiste dans un premier temps à libéraliser le secteur de la téléphonie cellulaire, par la création d’un cadre législatif et réglementaire favorable aux investisseurs privés et, dans un second temps, à introduire la téléphonie cellulaire de deuxième génération à la norme GSM.
Le Ministère des TIC introduit par la suite[Quand ?] l’identification des abonnées téléphoniques et internet, dans le but de protéger et d'énumérer les abonnés. L'organe de régulationL'Agence des Télécommunications de Côte d'Ivoire, abrégé ATCI, était l'organe régulateur du secteur des télécommunications en Côte d'Ivoire jusqu’à 2012/2013. Elle avait été créée par la loi no 95-526 sous la forme d'un établissement public de catégorie particulière d'abord, puis avait été transformée en société d'État depuis le , par l'ordonnance no 98-441 portant modification de l'article 51 du code des Télécommunications. Ainsi l'ATCI se chargeait dans le domaine de la téléphonie cellulaire :
Depuis le , l'ATCI a été dissoute. Par l'ordonnance Présidentielle no 2012-293 du , il a été créé l'Autorité Nationale de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d'Ivoire (ARTCI)[4] qui en plus de la Régulation de la téléphonie, régule l'internet et le secteur postal en Côte d'Ivoire. Notes et références
Liens externesInformation related to Téléphonie mobile en Côte d'Ivoire |