L'université d'Édimbourg (en gaélique écossais : Oilthigh Dhùn Èideann, en Scots : University o Edinburgh) est une université britannique, fondée en 1583 au cours d'une période de développement rapide de la ville d'Édimbourg. Elle est considérée comme l'une des universités les plus prestigieuses au monde [1],[2],[3],[4],[5].
Après avoir compté parmi ses étudiants des inventeurs de la Révolution industrielle, elle possède plus d'étudiants que n'importe quelle université écossaise et fait partie des plus grandes universités du Royaume-Uni.
Histoire
L'université a été établie par charte royale accordée par Jacques VI d'Écosse en 1582. La plupart des universités ayant été créées par bulle pontificale, cet acte était peu conforme pour l'époque. Mais les fondements de l'université d'Édimbourg se caractérisaient aussi par un financement provenant des fonds de la ville, faisant d'elle la première université citoyenne sous bien des facettes, connue sous le nom de « Tounis College ».
Elle devient la quatrième université écossaise au cours d'une période où l'Angleterre n'en possédait que deux : Oxford et Cambridge, toutes deux très importantes. Au cours du XVIIIe siècle, l'université est l'un des centres majeurs des « Lumières », avec parmi ses étudiants des innovateurs et inventeurs de la Révolution industrielle[6] et Voltaire n'hésitait pas à qualifier Édimbourg de « foyer de génies[7]. » Benjamin Franklin était d'avis que cette université employait « un groupe de véritables grands hommes, de plusieurs branches de la connaissance, unique entre les époques et les pays[8]. »Thomas Jefferson jugeait que du point de vue des sciences, « aucun établissement au monde ne saurait prétendre rivaliser avec Édimbourg[9]. » Elle reste l'un des plus importants établissements européens jusqu'à nos jours où elle se classe dans les dix meilleures universités européennes.
Facultés et départements
Département des sciences sociales et humaines (College of Humanities and Social Science)
Edinburgh College of Arts (École d'art d'Édimbourg)
Health in Social Sciences (Santé dans les sciences humaines)
History, Classics and Archeology (Histoires, lettres classiques et archéologie)
Law (Droit)
Litterature, Language and Culture (Lettres, langues et cultures) qui inclut l'institut des études islamiques et moyen-orientales (IMES) travaillant avec le Centre for the Advanced Study of the Arab World (Centre inter-universitaire de recherche sur le monde arabe)
Moray House School of Education (Institut pédagogique Moray House)
Philosophy, Psychology and Language Science (Philosophie, psychologie, et linguistique)
Social and Political Science (Sciences sociales et politiques)
Département de médecine et de médecine vétérinaire (College of Medicine and Veterinary Medicine)
Liste des écoles du département :
Royal (Dick) School of Veterinary Studies (Faculté de médecine vétérinaire)
School of Physics and Astronomy (Faculté de physique et d'astronomie)
Classements
L'université d'Édimbourg est membre du Russell Group, qui rassemble les plus grandes universités britanniques pilotées par la recherche. C'est également l'unique université écossaise membre du Coimbra Group et du LERU à la fois : deux regroupements des meilleures universités européennes. En 2003, elle devient la première université écossaise à recevoir le label « Fairtrade » – commerce équitable.
Classement 2013
D'après le classement QS, l'université d'Edimbourg a été classée 17e au rang mondial.
Classement 2009
Selon le classement 2009 du Times Higher Education et de QS Top Universities[10], l'université d'Édimbourg est classée :
au 5e rang européen
au 20e rang mondial
L'université d'Edimbourg est une des universités les plus réputées pour son niveau académique élevé et sa réputation mondiale.
↑J. B. Morrell, « The University of Edinburgh in the Late Eighteenth Century: Its Scientific Eminence and Academic Structure », Isis, vol. 62, no 2, , p. 158–171 (DOI10.1086/350728, lire en ligne, consulté le )
↑Stewart Sutherland of Houndwood, Encyclopædia Britannica (lire en ligne), « Scottish Enlightenment »
↑(en) J. Bennett Nolan, Benjamin Franklin in Scotland and Ireland 1759 and 1771, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, (ISBN9781512805031), p. 50