Vêtement de nuitUn vêtement de nuit est un vêtement, plus précisément un vêtement d'intérieur, conçu pour être porté pendant le sommeil. Le style de vêtement de nuit porté peut varier avec les saisons, les styles plus chauds étant portés dans des conditions plus froides et vice versa. Certains styles ou matériaux sont sélectionnés pour être visuellement attrayants ou érotiques en plus de leurs objectifs fonctionnels. Liste
D'autres types de vêtements sont couramment portés pour dormir, mais pas exclusivement, notamment les shorts de sport, les t-shirts, les débardeurs et les pantalons de survêtement, ainsi que les sous-vêtement tels que les sous-vêtements longs et les slips. De plus, dormir sans vêtements n'est pas rare[1]. HabitudesSelon une enquête réalisée en 2004 aux États-Unis, 13 % des hommes portent des pyjamas ou des chemises de nuit pour dormir, tandis que 31 % portent des sous-vêtements et 31 % dorment nus. Parmi les femmes, 55 % portent des pyjamas ou des chemises de nuit, qui ont été comptés sous la même option[1] :
Une enquête de la BBC The Clothes Show Magazine en 1996 révèle ce qui suit sur les vêtements de nuit au Royaume-Uni[2] :
† La réponse la plus courante dans «Autre» pour les femmes était vêtements d'extérieur, et shorts pour les hommes. HistoriqueLa chemise de nuit est utilisée dès l'Antiquité[3],[4]. Au Moyen Âge, afin de marquer les différences sexuelles, il est de coutume de dormir nu ; il existe bien une « chemise de lit », assimilable à la chemise de nuit, mais son port a une signification sociale précise : le refus d'accomplir le devoir conjugal[3]. Jusqu'à la Renaissance, dormir seul dans une chambre est un luxe réservé à une élite. On dort nu ou avec sa chemise de jour[3]. Au XVIIe siècle, seuls les plus fortunés peuvent se payer une chemise de nuit (ample, en coton et longue jusqu'aux genoux). Mais l'usage va peu à peu se répandre à mesure que les coûts de production baissent[3]. C'est au XXe siècle que la lingerie de nuit fait son apparition apportant une touche de séduction au fonctionnel ainsi que la diversité des courants de mode[3]. Références
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