Verónica Abad Rojas
Verónica Abad Rojas, née le à Cuenca (Équateur), est une femme politique équatorienne membre de l'Action démocratique nationale. Elle est vice-présidente de la république depuis 2023. En parallèle de la vice-présidence, elle est également ambassadrice de l'Équateur en Israël de 2023 à 2024. BiographieOrigines et étudesVeronica Abad est née à Cuenca[1]. Elle appartient à une famille de musiciens ; durant son enfance, elle pratique le ballet et joue du piano et du violon[2]. Elle étudie l'administration des affaires sans décrocher de diplôme. Elle suit ensuite des cours pour devenir coach en entrepreneuriat à Santiago du Chili ; elle étudie également la stratégie politique à la fondation Friedrich-Naumann (Allemagne), ainsi que l'innovation et la technologie à l'Institut des Amis de Sion, à Jérusalem[2]. Carrière politiqueVeronica Abad se présente aux élections locales équatoriennes de 2006[3]. Plus tard, elle fonde le Network of Women Directors et travaille sur des projets internationaux visant à soutenir l'entrepreneuriat, notamment auprès des jeunes et des femmes[4]. Elle travaille au Secrétariat contre la malnutrition infantile entre 2020 et 2022[3]. Aux élections locales de 2023, elle est candidate à la mairie de Cuenca pour le mouvement AMIGO[5]. Lors des élections générales de 2023, elle est candidate à la vice-présidence auprès de Daniel Noboa, sous la bannière de l'Action démocratique nationale[6]. En conflit avec sa vice-présidente dès les premiers jours de son mandat, le président Daniel Noboa décide de l'éloigner en la nommant « collaboratrice de la paix » entre Israël et les Palestiniens, une mission qu’elle doit remplir depuis l’ambassade équatorienne à Tel Aviv[7]. Il annonce dans la foulée la réorganisation de la vice-présidence afin de réduire les pouvoirs de celle-ci. Verónica Abad l’accuse alors de l’envoyer « mourir à la guerre »[8],[9]. Elle est nommée ambassadrice de l'Équateur en Israël le , avant d'être révoquée de ce poste par le président le . Elle est suspendue de ses fonctions de vice-présidente du au , Sariha Moya assurant l'intérim. Elle est opposée à l'avortement[3]. Elle défend la liberté religieuse, la propriété privée et le libre marché[10]. Elle a montré de la sympathie pour Donald Trump, Jair Bolsonaro et le parti espagnol Vox[10]. Vie privéeChrétienne[11], elle est mère de trois enfants[5]. Références
Liens externes
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