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Après un passage par l'École royale gratuite de dessin et une formation de ciseleur, il est l'élève de Jean-François Denière et collaborateur de Ferdinand Barbedienne. Rapidement reconnu comme l'un des meilleurs bronziers fondeurs de son temps, il crée vers 1830 une maison d'objets d'art et d'ameublement qui emploiera jusqu'à une centaine de personnes au milieu du XIXe siècle. Il reçoit de nombreuses commandes officielles, notamment lors de la décoration de l'hôtel du ministre des Affaires étrangères au quai d'Orsay à Paris.
Exposant en France et à l'étranger, il est nommé membre du jury de l'Exposition universelle de 1855 à Paris, et expose hors-concours.
Salon de 1844 : pendule à figure couchée ; candélabre avec groupe d'enfants ; Françoise de Rimini d'après Decaisne ; Bossuet d'après Jean-Jacques Feuchère ; pendule Louis XV avec enfants et oiseaux d'après Boucher ; candélabre Pompéi ; bénitier supporté par des anges.
1848 : buste de L'Abbé de l'Épée, d'après Lassus, et deux statuettes, d'après Auguste Préault, pour la chapelle Sainte-Suzanne de l'église Saint-Roch à Paris ; Sapho debout, d'après James Pradier, statuette abondamment reproduite dans des techniques variées.
Exposition universelle de 1851 de Londres au Crystal Palace : il dirige la fonte de la statue colossale de la Reine Victoria en zinc et bronze, d'après Jean-Pierre Dantan ; figure d'enfant grandeur nature couronné de pampres et portant un candélabre de bronze doré de style Louis XIV ; vases en porcelaine tendre avec anses décorées d'enfants vendangeurs ; têtes de chimères ; paire de flambeaux de style Louis XV, etc.
Décoration de l'hôtel du ministre des Affaires étrangères à Paris, exécutant notamment la célèbre horloge, les bronzes de la cheminée (d'après Michel Joseph Napoléon Liénard) et les quatre lustres à chimères et groupes d'enfants du salon de l'Horloge ; le départ de rampe de l'escalier d'honneur ; le grand lustre de style néo-Renaissance avec enfants et arabesques dans le salon du Congrès, ainsi qu'une pendule en bronze et or (L'architecture et la Peinture), des candélabres figurant les Trois Grâces, une autre paire de candélabres et une paire de torches ; dans le salon des Ambassadeurs, une pendule figurant la Poésie et la Musique, des candélabres assortis et un lustre de style néo-Renaissance.
Marie Hamon-Jugnet et Catherine Oudin-Doglioni, Le Quai d'Orsay, Paris, Nouvelles Éd. latines, coll. « Art et tourisme », , 30 p. (ISBN978-2-723-32012-2, OCLC468238770).
Christiane Frain de la gaulayrie, Victor Paillard, 1805-1886, bronzier et sculpteur, bibliothèque des Arts Décoratifs, cote BB 154/2, 1982.
Document rédigé par son arrière petite-fille (1919-1986).