Vincent Allègre
Vincent Allègre né à Six-Fours (Var) le et mort à Mèze (Hérault) le ), est un avocat et parlementaire français. Entre 1881 et 1888, il est Gouverneur de la Martinique. BiographieVincent Gaëtan Allègre fait des études de droit aux termes desquelles il devient avocat et est inscrit au barreau de Toulon. Nommé maire (républicain) de Toulon par Adolphe Thiers en , il est révoqué par Albert de Broglie au lendemain des élections du [1]. Vincent Allègre est élu député du Var, le . Membre du groupe de l'Union républicaine, il est l'un des signataires du Manifeste des 363, en . Réélu en , il est nommé Gouverneur de la Martinique, le , ce qui le contraint à démissionner de son poste de député. Alors qu'il est Gouverneur de la Martinique, il se faire élire, en 1882, également sénateur de la Martinique mais son élection est invalidée le [2]. Dans ses fonctions de Gouverneur, il écrit à son Ministre de tutelle, l'amiral Cloué, cette phrase extraordinaire pour l'époque : "J'ai de plus en plus la ferme résolution d'administrer la Martinique selon les principes républicains ; je ne me préoccupe nullement de la couleur des gens et sans distinction j'accueille avec faveur les blancs, les mulâtres et les noirs, pourvu qu'ils soient républicains (...)"[3]. Il deviendra la cible des Békés. Il quitte son poste en 1887 et est remplacé par Louis Albert Grodet. Vincent Allègre est élu - à nouveau, sénateur de la Martinique, le , est réélu le [4]. Il siège jusqu'à sa mort, survenue à Mèze (Hérault), le . Son éloge funèbre est prononcée par Armand Fallières, futur président de la République Française[5]. Notes et références
Sources
Liens externes
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