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Elle est licenciée en 1995 (probablement, d'après son collègue Claude Moyse, à la suite d'une discussion malencontreuse avec Takashi Tezuka[1]). Julien Bardakoff lui succède en tant que traducteur français.
Les traductions de Véronique Chantel sont souvent pleines d'esprit et de tournures inventives. C'est le cas notamment de la traduction de Zelda: Link's Awakening, dont les personnages inspirés de Twin Peaks ont des dialogues français éthérés et mystérieux conforme à l'esprit original ; ou encore des noms de niveaux allitératifs de Donkey Kong Country[5].
Devant participer à la traduction de plusieurs jeux vidéo de rôle, Véronique Chantel se documente en bibliothèque pour traduire par exemple les noms d'armes[6]. Elle prend également le parti de franciser largement les noms propres[6] ; c'est ainsi que l'île « Koholint » de Zelda: Link's Awakening devient en français l'île « Cocolint », ou qu'au sein de Secret of Evermore la ville de « Podunk » devient « Pontoise »[7].
Un enjeu à l'époque est que le texte final ne doit pas excéder en nombre de caractères celui de la version originale (japonaise ou anglaise). Cela oblige à ajuster le texte français pour conserver le sens original tout en utilisant le moins de mots possibles[6].
Pour assurer la qualité du produit final, elle joue au jeu une fois la traduction intégrée[6]. Elle se rend également au Japon pour discuter avec les programmeurs[6]. C'est ainsi que la traduction française de Zelda: Link's Awakening inclut des détails spécialement intégré par les programmeurs pour la version française – comme une ligature sur le mot « Triangle » pour éviter un saut de ligne disgracieux[8], ou une tentative finalement abandonnée d'afficher des accents sur les lettres majuscules[9].
Critiques
Certaines des traductions de Véronique Chantel manquent parfois de fidélité au texte original, voire comportent des contresens – notamment celles des jeux de Square[7],[10]. Les traductions se font en un ou deux mois, à partir d’une version anglaise traduite du japonais (tel que Secret of Mana[11]), et ne laissent pas la place à une relecture de qualité. De trop grandes largesses dans la francisation des noms sont également critiquées[7].