Ce temple est situé dans le quartier de Bangkok Yai, sur la rive droite (Ouest) du fleuve Chao Phraya. Son nom complet est Wat Arunratchawararam Ratchaworamahavihara (วัดอรุณราชวรารามราชวรมหาวิหาร).
Le temple doit son nom au dieu HindouAruna, symbole de l'aurore.
Histoire
Construit durant la période d'Ayutthaya (1351-1767), son nom d'origine était Wat Makok. Il a été renommé Wat Chaeng (temple de l'aube) et rénové en 1768 par le roi Taksin le grand quand il établit la nouvelle capitale à Thonburi après la chute d'Ayutthaya. Le roi Rama IX donne finalement à ce temple le nom de Wat Arun[1].
Il a été presque entièrement reconstruit à partir de 1792 par le roi Rama II, les travaux s'achevant sous Rama III (1824–1851).
Description
La circonférence de la base de la structure est de 234 mètres.
Le prang central (stûpa ou chedi coiffé d'un prang de 15 m de haut) s'élève à 82 m.
Dans l'iconographie bouddhiste, le prang central est considéré comme ayant trois niveaux symboliques de bas en haut :
le Traiphum, qui évoque les trente et un mondes de la réincarnation,
le paradis Tavatimsa, la sphère des trente-trois dieux, où tous les désirs sont exaucés,
et le Devaphum, le sommet du mont Meru surmonté de la foudre (vajra), l'arme d'Indra.
Sur la deuxième terrasse du prang central, on trouve quatre statues du dieu Hindou Indra chevauchant Erawan ; et ce monument est surmonté d'un trident à sept branches, mentionné par de nombreuses sources comme le "trident de Shiva ".
Le très fort taux d'inclinaison des escaliers du prang central atteste de la difficulté d'atteindre les niveaux supérieurs de l'existence.
Le wat comprend aussi quatre petits prangs(en) à chaque angle, qui abritent des statues de Nayu (la divinité du vent) à cheval.
Les points cardinaux sont matérialisés par des petits mondops.
Autour de la base des prangs, on trouve différentes statues d'anciens soldats et animaux chinois et il y a aussi des kinaries (femmes-oiseaux aux mains jointes)
Outre son emblématique prang central et les monuments associés (petits prangs et petits mondops), le temple bouddhiste de Wat Arun possède bien sûr aussi un ubosot (ou bot) et un wihan principal etc.
De plus, au bord du fleuve se trouvent six pavillons (sala) dans le style chinois. Ces pavillons sont faits de granit vert et contiennent des embarcadères..
Difficile ascension pour atteindre les niveaux supérieurs...
... de l'existence
Sommet du prang central
Le bot ou ubosot, sanctuaire principal qui accueille les ordinations des bonzes et diverses cérémonies auxquelles les laïcs ne prennent pas part
Intérieur du bot ou ubosot, peintures murales et statue de Bouddha (Phra Buddha Dharmisharaja Lokadhatutilaka)
Le vihara (ou wihan), grande salle où les bonzes et les fidèles se réunissent pour écouter les sermons, vu du prang central.
Intérieur du vihara, fidèles suivant l'enseignement d'un vénérable bonze et statue de Bouddha (Phra Phuttha Champhunut)
Mondop, bâtiment carré utilisé pour abriter les textes ou objets religieux du culte et Chedi (Stupa), édifice contenant des reliques
Détails du Temple de l'Aube : Statues d'animaux et de gardiens-soldats chinois
Tigresse et son petit
Buffle
Cochon sauvage
Cheval
Singe et son petit
Gardien chinois
Gardien chinois
Gardien chinois
Gardien chinois
Gardien chinois
Détails du Temple de l'Aube : Motifs floraux et statues de divinités ornés de tessons de céramique multicolore
Wat Arun et ses chedi décorés de 300 000 tessons de céramique multicolore
Motifs floraux
Motifs floraux
Fleur
Fleur restaurée
Frise de fleurs
Indra chevauchant Erawan, prang central
Devas, Garudas et Nagas
Yakshas et fleurs
Yaksha
Des restaurations fréquentes dues au climat tropical humide et chaud
Yakshas et singes en 1976
En 2012
En 2016
Liens externes
Notes et références
Soumis à un climat tropical humide et chaud ainsi qu'à une forte pollution de l'air, les principaux monuments de Bangkok dont le Grand Palais royal, Wat Phra Kaeo, Wat Arun... sont régulièrement restaurés[2],[3],[4],[5]