Johann Heinrich Schulze, professeur d’anatomie allemand, passionné de chimie, découvre que la lumière agit sur les sels d’argent et les noircit ; il a créé le premier composé photosensible, ouvrant ainsi la voie à la photographie. Il publie en 1727 un artilce qui est la première étude scientifique sur les réactions des composés chimiques de l’argent à la lumière : (la) « Scotophorus pro phosphoro inventus, seu experimentum curiosum de effectu radiorum solarium », Acta physico-medica, Leopoldina, no 1, , p. 528–532[1].
Le graveur et portraitiste français Gilles-Louis Chrétien met au point le physionotrace, « une machine avec laquelle on fait et l’on grave, dans quatre minutes, le portrait d’une personne sans savoir dessiner »[3] ; ce procédé qui permet de reproduire mécaniquement les portraits reste en usage jusqu’à l’invention du daguerréotype et préfigure les usages de la photographie[4],[5],[6].
Naissances
1754 :
5 février : Gilles-Louis Chrétien, peintre et graveur français, inventeur du physionotrace, procédé mécanique pour l'exécution et la reproduction des portraits, un des appareils qui précédèrent l'invention de la photographie, mort le .
14 mai : Thomas Wedgwood, potier britannique, créateur de la fabrique de poterie Wedgwood, précurseur dans l’expérimentation de la photographie, mort le .
1775
28 décembre : Jean-Gabriel Eynard, entrepreneur, financier, diplomate, l'un des pionniers de la photographie suisse, mort le .
16 mars : Anna Atkins, botaniste et photographe britannique, pionnière de l'utilisation d'images photographiques pour l'illustration d'ouvrages imprimés, morte le .
↑(de) Ilse Erdmann, « Vom Mechanicus Johann Christoph Voigtländer in Wien zur Voigtländer AG in Braunschweig. Eine kurzgefaßte Firmengeschichte unter besonderer Berücksichtigung der Familie Voigtländer, zusammengestellt nach Dokumenten und Zeugnissen des Archivs der Voigtländer AG, Braunschweig », Tradition. Zeitschrift für Firmengeschichte und Unternehmerbiographie, no 7, , p. 12-22 (lire en ligne).
↑Annonce publiée dans le Journal général de France, 20 juin 1786, p. 291.
↑René Hennequin, Avant les photographies ; les portraits au physionotrace, gravés de 1788 à 1830. Catalogue nominatif, biographique et critique, illustré des deux premières séries de ces portraits comprenant les 1800 estampes cotées de "1" à "R27", Troyes, J. L. Paton, 1932 lire en ligne sur Gallica.
↑Guillaume Mazeau, « La machine à tirer le portrait. Les usages du physionotrace sous la Révolution française », dans Laurence Guignard (dir.), Corps et machines à l’âge industriel, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN978-2-7535-1395-2, DOI10.4000/books.pur.109338, lire en ligne).