Verdier est créé par Gérard Bobillier, Colette Olive, Michèle Planel et Benoît Rivero, en dialogue avec Benny Lévy et Charles Mopsik, à qui est confiée la première collection, dans la continuité de leur engagement auprès de la Gauche prolétarienne[3],[4]. Son premier titre est édité le 16 juillet 1979.
Verdier était à l'origine une maison dans le sud où se sont réunis plusieurs étés de suite Benny Lévy et ses compagnons pour échanger autour de la politique, de la philosophie et de la pensée hébraïque. La maison d'édition sera fondée dans cette maison[5].
C'est d'abord autour de la collection « Les Dix Paroles » (grands textes de la tradition juive), fondée par Charles Mopsik, que le catalogue s'est développé. La littérature française et étrangère a ensuite donné corps à ce dernier.
Le ministère de la Culture italien a décerné à la collection « Terra d’Altri » le Prix national de traduction en 1990.
En 2005, l’éditeur crée la collection « L’image » dans laquelle paraîtront quatre titres[6]. En , il crée sa collection d'ouvrages au format de poche : « Verdier/poche ».
↑Virginie Linhart, Le jour où mon père s'est tu, Points, (ISBN9782757873182), p. 51
↑Corentin Lahouste, « L’iconotexte par quatre chemins. La collection “L’image” des éditions Verdier », Études françaises, vol. 57, n° 3, 2021, p. 141-155 (lire en ligne).