Église Saint-Loup de Billom

Présentation
Type	Église
Propriétaire	Commune
Patrimonialité	Classé MH (1983)
Département	Puy-de-Dôme
Commune	Billom
Coordonnées	45° 43′ 17″ N, 3° 20′ 39″ E

Cet article est une ébauche concernant le Puy-de-Dôme et les monuments historiques français.

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L'église Saint-Loup est une église catholique d'architecture gothique située à Billom, en France^[1].

Elle est aujourd'hui fermée au public pour cause de défaut de stabilité d'une partie de la voûte par risque de déversement d'un mur.

Localisation

L'église est située dans le département français du Puy-de-Dôme, sur la commune de Billom.

Historique

L'église primitive appartenait à la famille des Montboissier (X^e siècle), elle a fait place à une nouvelle église dont la construction a débuté au XII^e siècle.

Au début de la période médiévale, Billom était constitué de quatre paroisses, Saint-Cerneuf, Saint-Loup, Saint-Michel et Saint-Saturnin, les deux dernières ayant disparu à l'époque moderne^[2]. Celle de Saint-Loup releva un temps des bénédictins du monastère de Sauxillanges^[3]. En 1094, le pape Urbain II charge Durand, évêque des Arvernes, de restituer l'église Saint-Loup aux moines de Sauxillanges qui avait été envahie par les chanoines de Billom et menacés des peines les plus sévères s'ils refusaient d'obéir. Durand étant mort sans avoir exécuté les instructions du pape, c'est son successeur, Guillaume de Baffie qui a fait restituer l'église aux moines de Sauxillages^[4].

Les pénitents noirs dont la présence à Billom est avérée depuis le début du XVIII^e siècle faisaient partie de la paroisse de Saint-Loup, ce n'est que vers 1860-65 que fut créée une seconde confrérie dépendant de la paroisse de Saint-Cerneuf^[2]^,^[5].

Protection

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1983^[1].

Notes et références

↑ ^{a et b} « Église Saint-Loup », notice n^o PA00091905, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ ^{a et b} Cabrero-Ravel 1992, p. 69.
↑ Delaplace 2005, p. 128
« L'église Saint-Loup, cédée en 979 sous le règne de Lothaire au monastère bénédictin de Sauxillanges »
↑ Abbé Chaix, « Bullaire de l'Auvergne depuis les origines de la diplomatique pontificale dans cette province jusqu'à la fin du XVIII^e siècle : XXXIX », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, vol. 48, t. XVII,‎ 1875, p. 639-640 (lire en ligne)
↑ Brunet et al. 1991, p. 12.

Annexes

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Bibliographie

Marceline Brunet, Brigitte Ceroni, Jean-Paul Leclercq et Françoise Uzu (dir.), Canton de Billom, Puy-de-Dôme, Association Étude du patrimoine Auvergnat, coll. « Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France », 1991, 114 p., lire en ligne sur Gallica
Voir aussi le compte-rendu de l'ouvrage par Laurence Cabrero-Ravel, « Canton de Billom, Puy-de-Dôme, Inventaire général des Monuments et des richesses artistiques de la France », Bulletin monumental,‎ 1992, p. 69-70 (lire en ligne)
Christine Delaplace, Aux origines de la paroisse rurale en Gaule méridionale, IV^e – IX^e siècles : actes du colloque international, 21-23 mars 2003, salle Tolosa, Toulouse, Errance, 2005, 255 p. (ISBN 978-2-8777-2302-2, présentation en ligne)
André Rhein, « Billom : église Saint-Loup », dans Congrès archéologique de France. 87^e session. Clermont-Ferrand. 1924, Paris, Société française d'archéologie, 1925 (lire en ligne), p. 129-130

Articles connexes

Liste des monuments historiques de Billom

[mérimée-1] {a et b} « Église Saint-Loup », notice n^o PA00091905, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

[Cabrero-Ravel199269-2] {a et b} Cabrero-Ravel 1992, p. 69.

[3] Delaplace 2005, p. 128
« L'église Saint-Loup, cédée en 979 sous le règne de Lothaire au monastère bénédictin de Sauxillanges »

[4] Abbé Chaix, « Bullaire de l'Auvergne depuis les origines de la diplomatique pontificale dans cette province jusqu'à la fin du XVIII^e siècle : XXXIX », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, vol. 48, t. XVII,‎ 1875, p. 639-640 (lire en ligne)

[BrunetCeroniLeclercqUzu199112-5] Brunet et al. 1991, p. 12.

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