Église Saint-Lubin-et-Saint-Jean-Baptiste de Rambouillet
L'église Saint-Lubin-et-Saint-Jean-Baptiste de Rambouillet est une église de style néo-gothique construite au XIXe siècle à Rambouillet, dans le département français des Yvelines et la région Île-de-France. Elle honore Lubin de Chartres, le saint patron de la ville. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2003[1]. HistoireIl y a trace, dès la fin du Xe siècle, d'une église située place René-Masson, près de l'emplacement de l'hôtel de ville actuel[2]. En 1847, le curé de la paroisse, Pierre Jouy, dénonce la taille insuffisante et le délabrement de l'église médiévale[3] ; en 1858, il exprime sa préférence pour l'emplacement d'un futur second édifice religieux[4]. Le 18 février 1860, le conseil municipal discute la création d'une nouvelle église. Le 15 décembre de la même année est voté à l'unanimité le principe de la construction ; une commission est créée avec pour mission de rechercher l'emplacement adéquat du nouveau bâtiment. Une surtaxe d'octroi devra financer le chantier. Après un premier projet confié à l'architecte Alexandre de Grigny et vivement critiqué par l’architecte du diocèse Hippolyte Blondel[3], un concours public est ouvert le 28 août 1864 ; il stipule que le coût de la construction est limité à 340 000 francs. Cinq propositions sont retenues par le jury (composé d'inspecteurs généraux des édifices diocésains), le 9 janvier 1865. Le 30 mai, le projet no 2, porté par Anatole de Baudot – élève de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc –, est retenu ; le garde des sceaux approuve la décision le 3 juin[4]. Courant 1867 et 1868, des expropriations sont menées, notamment afin d'aménager les abords de la future église et la rue Napoléon, qui y mène. Le 23 juin 1867, l'adjudication des travaux, dont le coût est estimé à 400 000 francs, a lieu à l'hôtel de ville. La première pierre de l'édifice est posée le 14 avril 1868[4]. L'édifice paroissial est consacré le 5 septembre 1871 par Mgr Mabile, évêque de Versailles[1],[5]. En 1872, l'église de la place René-Masson est détruite[2]. Le coût de l'église est financé à hauteur de 100 000 francs par la cassette personnelle de l'empereur Napoléon III, 100 000 francs par le ministère des Cultes et 200 000 francs sont empruntés par la mairie[4]. ArchitectureLe 23 avril (ou 25 mai[6]) 1870, le ministre des Beaux-Arts commande à deux sculpteurs, François-Antoine Zoegger et Louis-Gustave Gaudran, deux statues de pierre représentant des anges musiciens, ensuite installées à l'arrière du chœur[3],[4]. Galerie photographiqueNotes et références
Voir aussiBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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