Émile Da Rif
Émile Da Rif, né le à Falcade et mort pour la France[1] le , est un militaire français d'origine italienne, compagnon de la Libération à titre posthume par décret du . Fils d'immigrés italiens, il s'engage dans la légion étrangère et sert en Afrique avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Après avoir participé à la campagne de Norvège, il décide de se rallier à la France Libre et combat au Moyen-Orient et en Afrique du Nord où il est tué par un obus. BiographieJeunesse et engagementÉmile Da Rif naît le à Falcade dans les Dolomites[2]. Son père maçon et sa mère ménagère émigrent en France en 1920 avec Émile et ses huit frères et sœurs[3]. Vivant à Cernay dans le Haut-Rhin, il part quelquefois travailler comme aide-maçon dans les Alpes[3]. En 1933, il s'engage dans la légion étrangère[2]. Affecté au 4e régiment étranger d'infanterie après ses classes, il sert au Maroc de 1934 à 1937, étant promu caporal en 1935[4]. Renouvelant son engagement en 1938, il est promu sergent en septembre 1939 alors qu'est déclenchée la Seconde Guerre mondiale[4]. Seconde Guerre mondialeMuté à la 13e demi-brigade de marche de la légion étrangère, il fait partie du corps expéditionnaire participant à la campagne de Norvège[2]. En mai et , il participe à la bataille de Narvik avant d'être rapatrié en Angleterre[4]. Après l'armistice du 22 juin 1940, il décide de poursuivre la lutte et, le , s'engage dans les forces françaises libres sous le nom d'Émile Degand[3]. Son unité étant devenue la 13e demi-brigade de légion étrangère (13e DBLE), il est promu sergent-chef et participe à la bataille de Dakar en [3]. Il prend ensuite part à la campagne d'Érythrée puis à celle de Syrie et est promu adjudant en [3]. Avec la 1re brigade française libre du général Kœnig à laquelle la 13e DBLE est subordonnée, Émile Da Rif prend part à la guerre du désert en Libye puis se distingue lors de la bataille de Bir Hakeim[3]. Le , lors de la seconde bataille d'El Alamein, il est blessé par des éclats de grenade mais continue cependant le combat[4]. Il est ensuite engagé dans la campagne de Tunisie[2]. Le , à une dizaine de kilomètres à l'ouest d'Enfidaville, il meurt au combat, touché par un obus[3]. Il est inhumé au cimetière militaire français de Takrouna[2]. Décorations
Bibliographie
Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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