Émile de ClausonneÉmile de Clausonne
Émile Fornier de Clausonne, dit de Clausonne (1827-1902), est un avocat français. BiographieFils de Gustave de Clausonne, baron de Lédenon (1797-1873), magistrat, et de sa femme Jeanne Louise Florestine Eveline Girard (1803-1834)[1], Ferdinand Auguste Émile Fornier de Clausonne, baron de Lédenon, naît à Nîmes le [2]. « Très attaché au protestantisme », il est en 1858 diacre auprès de l'église de Nîmes, où il prend part aux débats doctrinaux et ecclésiastiques[2]. De sensibilité libérale comme son père, il siège au Consistoire de Nîmes à partir de 1868 et jusqu'à sa mort (excepté de 1877 à 1883 où il se tient en retrait après les dissensions évangéliques)[2]. Il est aussi, à partir de 1882, membre de la Délégation libérale au niveau national[2]. Dans ce cadre, à l'occasion de l'assemblée générale des Églises réformées libérales de France, qui se tient en 1895, il est le premier à lancer un appel à tous les « partis » en vue de la reconstitution d'une Église réformée unie ; c'est cet appel qui donne naissance aux conférences fraternelles de Lyon en 1896 et 1899[2]. La réunification n'aboutira cependant pas avant 1938[2]. En parallèle de ses activités cultuelles, il se voue à « de nombreuses œuvres philanthropiques »[2]. De 1858 à 1877, il est secrétaire puis président de la Société protestante de prévoyance et de secours mutuels[2]. En 1885, il prend la présidence du conseil d'administration de la Caisse d'épargne de Nîmes[2]. Il prend part à la fondation de l'orphelinat Coste[2]. puis préside le comité administratif de l'école Samuel-Vincent, ainsi que le comité local de la Société biblique protestante de Paris[2]. Il collabore aussi à diverses œuvres aconfessionnelles[2]. Dernier baron du nom, il exerce la profession d'avocat[2]. Marié en 1850 avec Jacquette Louise de Lafarelle-Lebourguil (1831-1925), il a deux fils : Gustave Félix François (1850-1933), dernier baron de Lédenon[3], haut fonctionnaire dans le corps préfectoral puis conseiller d'État, époux de sa cousine Émilie Eugènie Florestine Élisabeth Silhol (1855-1953), fille d'Alfred Silhol et de Mathilde Fournier de Clausonne, et père de la future Mathilde Seydoux ; et Alfred (1864-1903), ingénieur des mines, spécialiste des transports et des systèmes de tramways[2]. Il meurt le à Nîmes[2]. Notes et références
Bibliographie
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