Il travaille d'abord chez Jaeger-LeCoultre près de vingt ans, et y rencontre Maximilian Büsser(en)[3]. De 1989 à 2008, il participe à la mise au point et à la fiabilisation des calibres, notamment pour la Master Réveil[4], la Reverso Répétition Minutes et la Reverso Chronographe Rétrograde[2]. Chez Jaeger-LeCoultre, il crée un atelier indépendant et développe à partir de 2001 le gyrotourbillon[2], inspiré par le mouvement créé par Anthony Randall[3].
En 2008 il travaille au sein d'une petite équipe chez Cabestan[2], qui réalise de 30 à 50 pièces par an[5].
Pour MB&F, en reprenant le mécanisme de l'échappement Albert H. Potter[6], puis pour Purnell[7], il crée le Sphérion, un tourbillon à trois axes[8],[9] permettant d'atteindre une vitesse trois fois plus rapide que les autres tourbillons[10]. Le Sphérion est associé, en 2021, au prix du Ballon d'or[11].
L'horloger est fréquemment considéré comme un génie dans son art[1],[7],[12]. Pour Éric Coudray cependant, à une époque où le besoin de telles inventions est obsolète, l'art de l'invention devient plus important que la fonction de la mécanique elle-même : « la plupart des choses que je crée sont plus que de simples montres. Ce n'est pas seulement pour la performance et tout ça. C'est un exercice de style »[3].
Il intègre la société Tec Ebauches[13] à Vallorbe en 2016 et poursuit depuis mars ses recherches de développements de mouvements au sein de la société PURTEC[14] aux côtés de son acolyte Paul Clementi, prix Gaïa 2018 [15].
Vie privée
Éric Coudray réside à Foncine-le-Haut. Il est marié et a deux enfants[1].
Prix du design au Geneva Time Exhibition de 2012[17],[2].
Notes et références
↑ ab et c(en-US) Alexandra Cheney, « The Watchmaking Wizard Who Doesn’t Like Watches », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )