L'étoile de van Maanen est une naine blanche. Parmi les naines blanches connues, c'est la troisième plus proche du Soleil ; la plus proche étant Sirius B suivie de Procyon B[6]. C'est également la naine blanche solitaire la plus proche du Soleil connue[6].
Elle est située à 14,07 années-lumière du Soleil[1] dans la constellationzodiacale des Poissons et possède un mouvement propre relativement élevé de 2,98″ par an. Ayant une magnitude apparente de 12,37[2], elle est beaucoup trop faible pour être visible à l'œil nu. Sa masse a été estimée à environ 70 % de celle du Soleil et son rayon à environ 1 % de celui du Soleil, soit légèrement plus que celui de la Terre[7]. Sa luminosité est moins de 2/10 000e de celle du Soleil[8].
L'existence d'un objet substellaire, compagnon de la naine blanche, a été suspectée par Piet van de Kamp en 1971[15] puis par George Gatewood(en) et Jane Russell en 1974[16]. Sa découverte a été annoncée en [17]. Mais son existence a été contestée dès [18]. En , des résultats d'observations du télescope spatialaméricainSpitzer ont semblé confirmer qu'il n'existerait pas d'objet de quatre masses joviennes, ou plus, à moins de 1 200 unités astronomiques de l'Étoile de van Maanen[19]. Pourtant, l'existence d'un tel objet n'est pas exclue. En effet, chaque naine blanche pourrait être entourée de débris rocheux et d'au moins une planète géante[20]. Si l'existence d'une telle planète géante était établie, elle serait la première exoplanète à avoir été observée, de surcroît depuis le sol terrestre. En effet, Benjamin Zuckerman a découvert dans des notes d'Adriaan van Maanen des données restées non exploitées par l'astronome néerlando-américain mais que les astrophysiciens savent aujourd'hui interpréter comme la signature d'une exoplanète[21].
L'article a été reçu par la revueThe Astrophysical Journal le 2 septembre 2003, acceptée par son comité de lecture le 20 novembre 2003 et mis en ligne le 2 décembre 2013.
L'article a été reçu par la revue The Astrophysical Journal le 23 mars 2004, acceptée par son comité de lecture le 12 mai 2004 et mis en ligne le 18 mai 2004.
↑(en) Jay Farihi, Eric E. Becklin et Benjamin Zuckerman, « Spitzer IRAC observations of white dwarfs: II. – Massive planetary and cold brown dwarf companions to young and old degenerates », The Astrophysical Journal, vol. 681, no 2, , p. 1470-1483 (DOI10.1086/588726, Bibcode2008ApJ...681.1470F, arXiv0804.0237, résumé, lire en ligne [PDF], consulté le )
L'article a été reçu par la revue The Astrophysical Journal le 23 février 2008 et acceptée par son comité de lecture le 31 mars 2008.
↑(en) Benjamin Zuckerman, « Recognition of the first observational evidence of an extrasolar planetary system », Astronomical Society of the Pacific Conference Series, vol. : « Proceedings of the 19th European White Dwarf Workshop », 2015 (à paraître) (Bibcode2014arXiv1410.2575Z, arXiv1410.2575, lire en ligne [PDF], consulté le )