Traité secret d’alliance entre l'Empire ottoman et l’Empire allemand contre la Russie. L’Allemagne protège l’Empire ottoman contre la promesse de l’intervention turque à ses côtés.
À la suite de ces deux événements, un conseil des ministres se tient à Londres en fin de journée : le Royaume-Uni réaffirme sa volonté de défendre la neutralité de la Belgique en cas de « violation substantielle » de son territoire. Plus tôt dans la journée, les Britanniques avaient annoncé l'intervention de la Royal Navy dans le cas où la flotte allemande attaquerait les ports français de la Manche. Il n'est toutefois pas encore question d'envoyer des troupes sur le continent.
Les États-Unis proclament leur neutralité dans le conflit européen.
Invasion allemande de la Belgique et du Luxembourg. Les Allemands pénètrent en Belgique près d’Aix-la-Chapelle. Le roi Albert Ier lance un appel à la France et à la Grande-Bretagne.
À la veille de la Première Guerre mondiale, les forces armées austro-hongroises pouvaient aligner 48 divisions d'infanterie et 11 divisions de cavalerie. La marine n'avait qu'une vocation régionale visant à disposer une liberté d'action dans la mer Adriatique. Elle comportait 12 cuirassés, 7 croiseurs 55 torpilleurs et 6 sous-marins. L'aviation, balbutiante ne comprenait qu'une quarantaine d'avions, 85 pilotes et 10 ballons d'observation[1].
Les troupes françaises entrent à Mulhouse, qui tombe aux mains des Allemands deux jours plus tard.
Lois sur la défense du royaume (DORA, Defence of the Realm Act) en Grande-Bretagne: couvre-feu, censure de la presse, jugement par des cours martiales des civils suspectés d’intelligence avec l’ennemi. Elles s’étendront par la suite aux horaires d’ouverture des pubs et au rationnement.
Après leur débarquement dans les ports français, les troupes britanniques, transitant par Maubeuge, prennent la direction de Mons en Belgique. Elles se déploient le long du Canal Nimy-Blaton-Péronnes et du Canal du Centre.
Le est le jour le plus meurtrier de l'Histoire de France : 27 000 soldats français sont tués pendant cette seule journée dans les Ardennes belges (quatre fois plus qu'à Waterloo, dont près de la moitié à Rossignol.
Pologne : le socialiste polonais Józef Piłsudski organise et prend la tête des légions de volontaires polonais qui combattront aux côtés des Austro-Hongrois.
23 - 25 août : bataille de Krasnik en Galicie. La Ire armée austro-hongroise signe une première victoire de l'Autriche-Hongrie durant le conflit par la mise en déroute la IVe armée russe.
Reddition du Togo allemand. Le gouverneur du Togo, Hans Georg von Doering, envoie des télégrammes à ses homologues du Dahomey, de la Gold Coast et de l’AOF pour leur proposer la neutralisation du Togo. Ceux-ci refusent, et les troupes de l’Entente envahissent le Togo. Les troupes allemandes, prises en étau, se concentrent autour de Kamina pour y défendre la station de radio qui permet les communications avec l’extérieur. Elles préfèrent faire sauter le poste plutôt que de le laisser aux Alliés. Le 26 août, le Togo tout entier se rend. Français et Britanniques se partagent le territoire.
Dès le , le Royaume-Uni réaffirme sa volonté de défendre la neutralité de la Belgique en cas de « violation substantielle » de son territoire mais il n'est toutefois pas encore question d'envoyer des troupes sur le continent, le Parliament étant réticent à cette idée.
Le sous-lieutenantAlbert Mayer, qui abattit le caporal Peugeot, sera lui aussi tué pendant l'accrochage, étant ainsi le premier mort allemand du conflit.
Le PrivateJohn Henry Parr, tombé à Obourg en Belgique le (à 17 ans), est présumé être le premier soldat britannique tué par l'ennemi au début de la « Grand Guerre ».
Autres
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?