Fondation à Cambrai, en Flandre, d'une léproserie placée sous l'invocation de saint Ladre et qui sera confiée, en , aux chanoinesses régulières de l'abbaye bénédictine de Saint-Lazare[2].
L'hospice (hospicium) de voyageurs qui est à l'origine de l'actuelle commune de L'Hôpital-sous-Rochefort, en Forez, est mentionné pour la première fois dans une charte de Josserand, archevêque de Lyon, à l'occasion du transfert de l'établissement, ainsi que de son prieuré et de son église, à l'abbaye de la Chaise-Dieu[3],[4].
Un hôpital, fondé à Naples par les Marfisi pour le couvent di Basiliani, est mentionné dans une bulle du pape Pascal II[8].
-1116 : la confrérie des bourgeois d'Angers fonde la léproserie Saint-Lazare, sans doute réservée aux hommes, et destinée à recevoir dix à douze résidents[9].
Publication
En Chine, sous le règne de l'empereur SongZhenzong, Kou Zongshi (fl. -), fonctionnaire du service de santé, compile le Ben cao yan yi (« Développement de matière médicale[10] »).
Naissance
Entre 1112 et 1116 : Ibn al-Jawzi (mort en 1200 ou 1201), savant et polygraphe irakien, auteur d'ouvrages sur la médecine, dont le Manafi etthobb (« Utilités de la médecine[11] »).
Décès
ou 1116[12] : Yves (né vers 1040), évêque de Chartres, fondateur de nombreux établissements consacrés « au soin des pauvres et des malades […], promoteur du développement sans égal des institutions hospitalières durant tout le Moyen Âge[13] » et dont Clerval[14], « s'appuyant sur quelques passages de ses ouvrages, n'hésite pas à dire qu'il était médecin[15] », quoique des auteurs plus récents ne relèvent dans ses écrits que « des comparaisons médicales[16] ».
Références
↑Caroline Perche, « Les Chemins détournés de la restructuration hospitalière en Roussillon (fin XVIIe-début XVIIIe siècle) », dans Gilbert Larguier (dir.), Questions de santé sur les bords de la Méditerranée : Malades, soignants, hôpitaux, représentations en Roussillon, Languedoc et Provence (XVIe-XVIIIe siècle), Presses universitaires de Perpignan, coll. « Journées d'histoire et histoire du droit et des institutions de l'université de Perpignan Via Domitia » (no 9), , 232 p. (ISBN978-2-35412-242-3, lire en ligne), p. 43.
↑Christophe Leduc, « Géographie paroissiale en milieu urbain : L'Exemple cambrésien à l'époque moderne », Revue du Nord, vol. 340, no 2, , « Tableau 1 : Chapitres, abbayes, couvents, béguinages et hôpitaux de Cambrai à l'époque moderne », n. 3, p. 363 (lire en ligne).
↑Pierre Bertuel, « Présentation de la commune : Un peu d'histoire », sur le site officiel de la mairie de L'Hôpital-sous-Rochefort, s. d. [lire en ligne].
↑Caroline Guibaud et Thierry Monnet, « Prieuré de bénédictins : Description historique », base Mérimée, 2004, Notice no IA42001005.
↑Émile-Jules Cattelain, Monographie communale de Montay, Inspection primaire du Quesnoy, coll. « Monographies du canton du Cateau » (no 9), , 32 p. (lire en ligne), p. 19.
↑(fr + la) André Le Glay, Cameracum christianum, ou Histoire ecclésiastique du diocèse de Cambrai, Lille, L. Lefort, , 542 p. (lire en ligne), p. 373, col. 2.
↑(it) Notiziario della Soprintendenza per i beni archeologici della Toscana, vol. 11/2015, Florence, All'Insegna del Giglio, , 584 p. (ISBN978-88-7814-702-7, lire en ligne), « Fivizzano (MS). Ospedale di Centocroci : La campagna 2015 (concessione di scavo) », p. 9.
↑(it) Lorenzo Giustiniani, Dizionario geografio-ragionato del regno di Napoli, t. 6, Naples, s. n., , 412 p. (lire en ligne), p. 274.
↑« Pharmacopée développée », Bibliothèque numérique mondiale, Library of Congress, 3 janvier 2018 [lire en ligne (page consultée le 21 mars 2020)].
↑Lucien Leclerc, Histoire de la médecine arabe, t. 2, New York, Burt Franklin, coll. « Research and Source Works » (no 18), , 528 p. (lire en ligne), p. 36-37.
↑« Yves de Chartres (saint, 1040?-1116) », BNF12319189.