Dans un tract intitulé Face aux liquidateurs publié dans le journal Combat-Art, les surréalistes, à l'initiative de José Pierre, dénoncent l'exposition Le Surréalisme, sources-histoire-affinités organisée par Patrick Waldberg : « [qui trompe] le public par son apparence historico-mondaine, enterrant en quelque sorte le mouvement. »[1]
Juin
Parution, en Italie, du premier numéro de la revue Malebolge créée par un groupe de poètes et d'artistes italiens sous le nom de Parasurréalisme. Ce groupe revendique « l'héritage du surréalisme [et] l'assimilation culturelle et créatrice du surréalisme historique en même temps que sa révision critique en tenant compte de ses échecs. »[2]
Juillet
Réédition de Grabinoulor de Pierre Albert-Birot aux éditions Gallimard qui présente cet ouvrage, à travers un bandeau, comme un « classique du surréalisme » en dépit des protestations de l'auteur[3].
Décembre
André Breton vend au Moderna Museet de Stockholm le tableau de Giorgio De ChiricoLe Cerveau de l'enfant (1914) acquis au début des années 20[4].
Cette année-là
Parution, en Hollande, du premier numéro de la revue Brumes blondes, organe du Bureau de recherches surréalistes en Hollande[5].
À Paris, à la galerie Mona Lisa, le peintre Jean-Claude Silbermann organise une exposition intitulée Enseignes sournoises qui offre des tableaux « en pièces détachées », peints sur des morceaux de contre-plaqué et découpés suivant le contour de l'image. La préface du catalogue est d'André Breton[6].
↑Biro & Passeron, p. 69 qui reproduit la couverture du numéro 5.
↑Petr Kral : « Son dernier grand texte théorique » dans Biro & Passeron, p. 147.
↑59 × 49 cm. Reproduction dans (fr + en) Alix Agret (dir.) et Dominique Païni (dir.), Surréalisme au féminin ? (catalogue de l'exposition présentée du 31 mars au 10 septembre 2023 au Musée de Montmartre-Jardins Renoir), In fine/Musée de Montmartre, (ISBN978-2-38203-116-2), p. 61.