201 est le sixième épisode de la saison 14 de la série télévisée South Park. Il a été diffusé sur Comedy Central aux États-Unis le . Il est la suite de l'épisode précédent : 200. L’épisode 201 de South Park, intitulé ‘’201’’, est particulièrement notoire car il aborde des thèmes controversés et délicats, notamment la liberté d’expression et les conséquences de la satire. Cet épisode fait suite à l’épisode 200, où les personnages principaux font face à des conséquences après avoir tenté de confronter les défis de leur communauté.
Synopsis
Les enfants roux menacent de détruire la ville si Stan et Kyle ne leur donnent pas Mahomet ; dans le même temps, les célébrités mettent en route Mecha Streisand. On découvre dans cet épisode qui est le père d'Eric Cartman et que la réponse dans l'épisode La mère de Cartman est toujours une folle du cul était un mensonge.
Après cet épisode, Trey Parker et Matt Stone ont reçu des menaces et toutes les occurrences du nom « Mahomet » dans l'épisode sont remplacées par des bips. Trey Parker et Matt Stone ont été menacés de subir le même sort que Theo Van Gogh.
200 et 201 sont les premiers épisodes d'une série en cours de diffusion et d'adaptation à être délibérément non adaptés en français dans l'ordre de production/diffusion initial.
Ils font partie des épisodes qui ne sont pas sur le site de South Park Studios avec Les Super Meilleurs Potes.
Une partie de l'épisode diffusé a été censurée par Comedy Central : des bips masquent le nom de Mahomet, et le discours final de Kyle, qui explique que le seul vrai pouvoir contre la caricature et la satire dans notre société actuelle est la violence et le terrorisme, est entièrement censuré[1]. Dans une déclaration du , South Park Studios précise bien qu'il ne s'agit pas d'une blague au second degré.
À la suite de ces censures, l'équipe des créateurs de la série Les Simpson a fait connaitre son soutien aux créateurs de South Park au travers d'un gag du tableau noir lors du générique, où le personnage de Bart écrit « South Park - We'd stand beside you if we weren't so scared » (South Park - Nous serions derrière vous si nous n'avions pas si peur)[2].
Le Maire de South Park prétend que la ville va devoir être reconstruite pour la 39e fois.
Entre autres évènements, cet épisode marque la mort de Pip, écrasé par Mecha Streisand — alors qu'elle lui a signé un autographe dans Mecha Streisand.
La véritable identité du père d'Eric Cartman est enfin révélée : il s'agit du père de Scott Tenorman. Cartman a donc commis un parricide (sans le savoir) et est le fils d'un rouquin, mais il semble être bien plus horrifié par le fait d'avoir le gène rouquin que d'avoir tué son propre père.
Durant la première scène de l'épisode, lorsque Mitch Connor raconte sa guerre du Vietnam, on entend la chanson Time of the Season, du groupe Zombies.
La scène où Cartman tente de rentrer dans la maison du Dr Mephisto en utilisant une ruse est une référence au film Orange mécanique de Stanley Kubrick lorsque Alex Delarge essaye de rentrer dans la maison d'inconnus.
Toute la scène où Scott Tenorman règle ses comptes avec Cartman est une inspiration directe du comics Batman: The Killing Joke.
Points clés à considérer
Thèmes centraux
L’épisode explore la question de la censure et du droit à la parole à travers la parodie et l’humour, utilisant des références à la culture populaire et à des événements réels, comme les menaces faites à l’encontre des créateurs de la série pour des représentations des personnages religieux[3].
Réception critique
Cet épisode a suscité des réactions variées. Certains spectateurs l’ont apprécié pour sa bravoure à aborder des sujets sensibles, tandis que d’autres l’ont exprimé pour son approche perçue comme provocatrice.
Impact culturel
’’201’’ a également été un sujet de discussion sur l'impact de la culture de l’annulation, contribuant à des conversations plus larges sur la satire, la politique et le pouvoir des médias dans la société actuelle.
En résumé, l’épisode 201 de South Park représente un tournant dans la manière dont la série aborde des sujets délicats, tout en restant fidèle à son style humoristique provocateur, incitant les téléspectateurs à réfléchir sur des questions pertinentes dans le monde moderne.