26 janvier : élections législatives aux Tuvalu. Feleti Teo, issu de la majorité parlementaire sortante, devient Premier ministre.
17 avril : élections législatives aux Salomon. Le gouvernement sortant parvient à forger une coalition majoritaire, mais change de dirigeant ; Jeremiah Manele devient Premier ministre.
29 mai : référendum au Vanuatu sur les partis politiques. Les propositions sont adoptées : Les députés devront s'affilier à un parti politique, et ne pourront pas le quitter en cours de législature sans perdre leur siège.
31 août : référendum constitutionnel à Niue. Les citoyens rejettent l'augmentation proposée du nombre de ministres, ainsi qu'un allongement du mandat du Parlement.
25 octobre : élection présidentielle aux Kiribati. Ayant usé de sa majorité parlementaire pour empêcher l'opposition d'y prendre part, le président autoritaire Taneti Maamau est, sans surprise, réélu pour un troisième mandat.
9 mai : La Haute Cour des Fidji condamne l'ancien Premier ministre Frank Bainimarama à un an de prison ferme pour avoir, lorsqu'il était au pouvoir, ordonné à la police en 2019 de cesser son enquête sur le financement de l'université du Pacifique Sud[3]. Sa peine le rend inéligible aux élections législatives de 2026 et de 2030[4].
21 mars : l'Australie et le Royaume-Uni signe un accord de coopération. L'accord facilite un éventuel déploiement et des opérations des soldats de chaque nation à l'autre[8].
25 mars : Nauru devient le 12e État océanien à signer un accord de participation au projet chinois de Nouvelles routes de la soie[9].
10 mai : L'Australie et la Nouvelle-Zélande votent en faveur de la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies recommandant au Conseil de sécurité des Nations unies de réexaminer favorablement la demande d’adhésion de la Palestine aux Nations unies. Les Fidji, les Îles Marshall et le Vanuatu s'abstiennent. Les États fédérés de Micronésie, Nauru, les Palaos et la Papouasie-Nouvelle-Guinée votent non. Les représentants des Kiribati, des Samoa, des Îles Salomon, des Tonga et des Tuvalu sont absents lors du vote. La résolution est adoptée avec 143 voix pour, 9 contre et 25 abstentions[10].
15 et 16 juin : Le président de la république des Fidji, Ratu Wiliame Katonivere, et le président de la république des Palaos, Surangel Whipps Jr., participent à la Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine, s'entretiennent avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et l'assurent du soutien de leurs États respectifs pour l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine face à l'agression russe[11]. Les deux autres États océaniens présents, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, sont représentés par des ministres plutôt que par leur chef d'État ou de gouvernement.
6 au 9 septembre : visite du pape François en Papouasie-Nouvelle-Guinée[12].
19 septembre : Sept États océaniens (les États fédérés de Micronésie, les Fidji, Nauru, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Palaos, les Tonga et les Tuvalu) constituent la moitié des quatorze États au monde qui votent contre la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies exigeant qu'Israël se retire des territoires palestiniens occupés. Les Îles Marshall, la Nouvelle-Zélande et les Îles Salomon votent pour, tandis que l'Australie, les Kiribati, les Samoa et le Vanuatu s'abstiennent[13].
9 décembre : L'Australie et Nauru signent un traité par lequel l'Australie devient seule partenaire de Nauru en matière de sécurité intérieure (excluant toute possibilité d'un partenariat similaire entre Nauru et la Chine), et fournit à Nauru une aide au développement accrue[15].
12 mars : Une expédition scientifique au Bounty Trough au large des côtes de la Nouvelle-Zélande rapporte la découverte de plus d’une centaine de nouvelles espèces des océans[16].
10 janvier : Profitant d'une manifestation de policiers contre une erreur administrative faisant croire à une réduction de leurs salaires en Papouasie-Nouvelle-Guinée, des pillards dévalisent et incendient des commerces, faisant quinze morts à Port-Moresby (dont certains par arme à feu) et sept morts à Lae[22],[23],[24],[25],[26]. Accusant le Premier ministre James Marape de ne pas avoir anticipé les conséquences des plantes des policiers, les députés Sir Puka Temu, David Arore, James Donald, Maso Hewabi, Keith Iduhu et James Nomane quittent la majorité parlementaire, certains appellant le Premier ministre à la démission[27].
18 février : Au moins 64 personnes sont tuées lors de combats intertribaux dans la province d'Enga en Papouasie-Nouvelle-Guinée[28].
13 mai : Des émeutes éclatent à Nouméa en Nouvelle-Calédonie en marge de manifestations indépendantistes contre l'extension du droit de vote à davantage de résidents français pour les élections provinciales. Les émeutiers incendient des maisons, des commerces et des voitures, et tirent avec des armes à feu « de gros calibre » sur les gendarmes et les policiers, faisant, au cours de plusieurs jours, une centaine de blessés parmi ceux-ci[31]. Durant la poursuite des émeutes et des incendies criminels les nuits et les jours qui suivent, sept personnes sont tuées directement, dont un gendarme tué par balles ; plusieurs autres personnes meurent du fait des barrages érigés par les émeutiers et qui empêchent les ambulances de circuler. L'incendie et le pillage de commerces plonge un millier de personnes dans le chômage et provoque environ 1 000 000 000 € de dégâts[32],[33],[34],[35].
16 septembre : En Papouasie-Nouvelle-Guinée, des violences entre les tribus propriétaires des terres de la mine de Porgera et des squatters venus d'autres tribus pour exploiter la mine font au moins trente morts[37].