Fondation du chiisme par les Alides, qui refusent de prêter serment au nouveau calife. Ils se révoltent à Kufa et font appel au deuxième fils de `Ali, ’al-Husayn. Aïcha quitte Damas pour La Mecque à l’avènement de Yazid, accompagnée d’al-Husayn.
Révolte à Médine après la mort d’al-Husayn : Abd Allah ibn Zobair, neveu d’Aïcha est proclamé calife à Médine par les Qurayshites[3] révoltés par le meurtre d’al-Husayn. Une armée venue de Damas prend Médine fin aout 683, puis assiège La Mecque du au où la Ka'ba est incendiée. Le siège est levé à la nouvelle de la mort de Yazid le [4]. Son frère Mu'awiyya II lui succède mais meurt de la peste (683). Les Kalbides[5] désignent Marwan qui soumet un à un les ennemis de Damas, sauvant la dynastie Omeyyade.
En Inde, le Châlukya Vinayaditya succède à son père Vikramaditya Ier (fin en 696). Il règne en paix, recevant tribut des Pallava et des dynasties du sud[6].
Ervige crée la garde des bucellaires (mangeurs de biscuits) ou gardingos, à l’origine de la vassalité dans le nord de l’Espagne. Il ordonne aux Juifs d’abjurer dans l’année sous peine de confiscation et d’exil.
7 novembre : Ouverture du VIeconcile œcuménique de Constantinople III qui condamne le monothélisme et restaure l'orthodoxie religieuse. L’empire byzantin se rapproche de l’Occident mais abandonne les populations monophysites et monothélistes des provinces orientales arrachées par les Arabes (fin le )[11]. L’Église lance l'anathème sur l'islam, le Coran, le prophète de l'islam, et la oumma dans les résolutions du Concile œcuménique tenu à Constantinople[12].
De retour de Rome pour être réintégré dans son diocèse, Wilfrid d'York est emprisonné pendant neuf mois par le roi Ecgfrith de Northumbrie. Après sa libération, il se consacre à baptiser les derniers païens dans le Sussex et l’île de Wight (681-686)[16].