Né d'une mère française et d'un père officier polonais réfugié en France après l'insurrection de 1830, Albert Cimochowski entame à Paris en 1861 une carrière de fonctionnaire aux Postes et télégraphes et, sous le nom d'Albert Cim, débute dans le journalisme par des articles de philologie, de critique et de bibliographie qui sont vite remarqués. Il collabore à de nombreux journaux, y compris « légers » (La Gaudriole) et tient la rubrique Revue littéraire du Radical de 1881 à 1894, puis du National de 1895 à 1897. Il participe également à la rédaction du Dictionnaire de la langue française de Littré. Parallèlement, il publie en librairie des ouvrages pour la jeunesse et des romans, qui lui valent d'être cinq fois lauréat de l'Académie française, ainsi que des études documentaires, littéraires et bibliographiques. En 1896, il devient bibliothécaire au sous-secrétariat d'État des Postes et des télégraphes. Il est également membre de la Société des gens de lettres, dont il est deux fois vice-président.
Postérité
Une rue de Bar-le-Duc porte son nom.
Une plaque commémorative est apposée sur sa maison natale, au 3 bis, rue de la Résistance.
Il est élevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur[1]
Œuvres
Jeunesse, mœurs de province (1880)
Service de nuit (1885)
Amis d'enfance (1887)
Institution de demoiselles, mœurs parisiennes (1887)
Le Dîner des gens de lettres : souvenirs littéraires (1903). Texte en ligne [PDF].
Amateurs et voleurs de livres : emprunteurs indélicats, voleurs par amour des livres, voleurs par amour de l'argent ; vols dans les bibliothèques publiques, chez les éditeurs, libraires, bouquinistes, etc. (1903. Réédition : Ides et Calendes, Neuchâtel, 1998).