Alexandre DeschapellesAlexandre Deschapelles Prosopographie d'Alexandre Deschapelles
Alexandre-Louis-Honoré Lebreton-Deschapelles ( à Ville-d'Avray, France - à Paris[1]) est un soldat de la Révolution et de l'Empire et le deuxième maître d'échecs français après Philidor. Il est durant une période le meilleur joueur au monde[2]. Période révolutionnaire : l'adjoint aux commissaires des guerresFils d'un officier de la maison du Roi, il étudie d'abord l'art de guerre. Un de ses frères est fusillé en l'an II pour, désertant du 11e bataillon de Seine-et-Oise, être passé aux chouans. A la fermeture de l'École de Brienne, il est soldat de l'An II et atteint le grade d'adjoint aux commissaires des guerres - et non pas celui de général des Cent Jours comme il l'a fait croire. Il est blessé à la bataille d'Ettlingen le , perdant la main droite, sabrée par un dragon autrichien. Maître d'échecsAprès la chute de Napoléon, en 1815, il se consacre aux échecs (jeu qu'il avait appris, à l'en croire, en seulement quatre jours), au jeu de Whist (un ancêtre du Bridge), au Backgammon ainsi qu'au billard. Bientôt Deschapelles devient un des joueurs les plus forts du Café de la Régence. Il est réputé jouer des parties où il donne un avantage. S'il perd, il a l'habitude d'augmenter l'avantage et l'enjeu, ce à quoi ses adversaires ne se risquent pas toujours. Il n'est en aucune manière théoricien, ne lit jamais de livres d'échecs et, contrairement à Philidor, n'en a jamais rédigé non plus. Il ne brille pas par sa connaissance des ouvertures, réfléchissant souvent longtemps lors de ses premiers coups. Sous la Monarchie de Juillet, il combat le gouvernement et sa Loi du Peuple paraît en 1848. Après l'insurrection des 5, 6 et 7 juin 1832, il est arrêté. Respectivement beau-frère et oncle par alliance des écuyers O'Héguerty de la cour de Charles X en exil, il avait lancé une insurrection républicaine pour la faire tourner, après une période de désordres, à l'avantage de la branche aînée des Bourbons. Dès la Restauration Deschapelles avait laissé le sceptre à son élève La Bourdonnais, se retirant des échecs et se consacrant avec autant de succès au whist et à la culture des fruits et des légumes, donnant des dîners évoqués jusque dans le document Taschereau en 1848. En 1842, il avait encore gagné un match d’échecs contre Saint-Amant par +3-2=0. Un exemple de partie
Références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
Sources
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