Elle traduisit de l'anglais de nombreux ouvrages et en particulier Les mémoires de Barry Lyndon de William Makepeace Thackeray.
Son roman le plus célèbre est Artemisia (1947), inspiré de la vie d'Artemisia Gentileschi.
Biographie
Anna Banti épousa en 1924, l'historien de l'art italien Roberto Longhi, qu'elle avait rencontré pendant leurs études à Rome au liceo Visconti et avec qui elle créa la revue Paragone, dont elle dirigera les sections littéraires jusqu'à la mort de son mari.
Ses nouvelles allient volontiers le fantastique et l’histoire.
« L’homme aimé est aussi et d’abord le Maître, celui auquel on sacrifie jusqu’à sa vocation, en l’occurrence l’histoire de l’art, pour la compensation dérisoire de l’écriture littéraire »
— son auto-analyse dans son récit autobiographique Un grido lacerante (1981), récit inspiré par la mort de Longhi.
Outre son roman biographique sur Artemisia Gentileschi, Anna Banti a écrit plusieurs textes de science-fiction féministe, comme Le Donne Muoiono, dont l'histoire se passe au XXIe siècle. Les hommes ont découvert une seconde mémoire qui leur permet de se rappeler leurs vies antérieures, alors que les femmes n'ont pas ce privilège et sont donc condamnées à mourir sans réincarnation[1]. Le texte a reçu le prix Viareggio[2].
Écrits
Narratifs
Itinerario di Paolina (1937), Rome
Il Coraggio delle Donne (1940), Florence
Sette Lune (1941), Milan
Le monache cantano (1942), Rome
Artemisia (1947), Florence, réédité en 1969 dans Due Storie et en 1974
↑(en) Rinaldina Russell, Italian Women Writers: A Bio-bibliographical Sourcebook, Greenwood Publishing Group, (ISBN978-0-313-28347-5, lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
(it) Isabella di Vicenzo, La Filosofia del Dolore nell'Opera di Anna Bantiarchivio.il-margine.it
Emmanuela Genesio, Anna Banti et Artemisia Gentileschi. Une rencontre entre récit et peinture., Marges 03, revue des arts plastiques et d'esthétique, Université Paris 8, France.
(en) Thomas E. Peterson, Of the Barony: Anna Banti and the Time of Decision.