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Antoinette BrepolsAntoinette Brepols
Antoinette Brepols, née le à Turnhout en 1799 et morte le dans la même ville, est une industrielle belge. De 1842 à sa mort, elle a été la patronne de l'imprimerie Brepols et Dierckx[1], la plus grande imprimerie et maison d'édition belge de l'époque[2]. Elle est une des premières femmes à être à la tête d'une entreprise de cette importance en Belgique. BiographieAntoinette Brepols naît à Turnhout en 1799[3]. Elle est la fille unique de Philippus Jacobus Brepols et Joanna Maria Caluwaerts[4]. Elle épouse en 1820 Jan Jozef Diercks, fils d'un marchand-imprimeur[2], avec qui elle travaille dans l'imprimerie fondée par son père en 1800[5],[4]. Ce dernier avait racheté l'imprimerie à la veuve de son ancien patron. À cette époque, l'imprimeur se spécialise dans l'édition d'almanachs, de livres religieux et de livres scolaires[4]. Jusqu'à l'indépendance de la Belgique en 1830, il acquiert plusieurs petites imprimeries et fait croître son entreprise[4]. En 1842, le mari d'Antoinette Brepols meurt[5]. Trois ans plus tard, Jacobus Brepols disparaît à son tour et, selon son souhait, c'est sa fille qui lui succède à la tête de l'imprimerie[2], baptisée Établissement Brepols & Dierckx fils[5]. Cette époque correspond à une importante concurrence des Pays-Bas, à laquelle Antoinette Brepols fait face en diversifiant l'offre de l'entreprise, dès lors spécialisée dans les impressions sur papier coloré et les cartes à jouer[4]. L'entreprise connaît un grand essor sous la direction d'Antoinette Brepols : de 1847 à 1853, elle passe de 80 à 200 employés[2]. Le succès est tel qu'en 1855 les Établissements Brepols & Dierckx fils participent à l'exposition universelle de Paris. Après ça, l'entreprise se fait connaître et exporte des cartes à jouer à l'international[4], notamment en Europe, en Amérique du Sud et en Inde. Turnhout est alors la seule ville belge où sont produites des cartes à jouer et en est une des principales exportatrices mondiales[6]. Antoinette Brepols meurt en 1858 à Turnhout[3]. Son fils Jan G. Dierckx prend la tête de l'imprimerie. En 1860, il épouse Josephina Dessauer (1840-1904) qui prendra elle-même la tête de l'entreprise lors de son veuvage, de 1865 à 1900. Notes et références
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