Antonin PérivierAntonin Périvier Portrait photographique de Périvier par Nadar.
Antonin Périvier, né le à Angles-sur-l’Anglin et mort le à Paris, est un écrivain et journaliste français, co-directeur du Figaro pendant vingt ans. BiographiePérivier a débuté au Figaro en , comme secrétaire d’Hippolyte de Villemessant[1]. Son esprit alerte, son gout du parisianisme, son instinct professionnel lui ont vite donné, auprès de ce dernier, une situation de confiance[1]. Il l’accompagnait dans ses voyages et résidait, avec lui à Monte-Carlo où Villemessant faisait de longs séjours[1]. Un reportage sur l’évasion de Bazaine le fit connaitre du public et, parmi les articles qui ont marqué sa carrière de journaliste, il faut citer aussi le compte rendu qu’il a fait de l’affaire du comte d’Arnim[1]. Désigné par Villemessant comme son exécuteur testamentaire et recommandé aux actionnaires comme codirecteur, il a été nommé co-gérant avec Francis Magnard et Fernand de Rodays[1]. En , il se consacra d’abord à la direction du supplément littéraire, avec le romancier Paul Bonnetain, avec qui il ne s’entendit pas, puis après la mort de Magnard, à l’administration[2]. Cependant, en , une orientation nouvelle semblant désirable, l’assemblée des actionnaires le destitua pour confier la gérance du Figaro à Gaston Calmette, dont la personnalité s’était brillamment affirmée[1]. Après quelques mois de repos dans sa propriété de Tessancourt, il prit, avec l’éditeur Paul Ollendorff, la direction du Gil Blas, où il resta de à [1]. Ayant eu un fils, Jacques, né le , de la collaboratrice féministe du Figaro Marguerite Durand[3], il tenta d’enlever l’enfant à peine né à sa mère, au motif que celle-ci ne l’aurait pas reconnu légalement, la forçant à faire appel à l’aide juridique de Georges Clemenceau pour le récupérer[4]. Il s’est éteint, à l’âge de 76 ans, dans son domicile parisien du boulevard Haussmann[1]. Jugements
Notes et références
Liens externes
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