Atom Heart MotherAtom Heart Mother
Albums de Pink Floyd Atom Heart Mother est le cinquième album studio du groupe de rock progressif et psychédélique britannique Pink Floyd. Paru le sur le label Harvest, il se vend à plus de 350 000 exemplaires en France. HistoriqueContextePink Floyd commence à travailler sur l'album après avoir terminé dans l'aigreur sa contribution à la bande originale du film Zabriskie Point à Rome. Le groupe retourne à Londres au début de 1970 pour des répétitions. Un certain nombre d'extraits des sessions de Rome sont alors utilisés pour assembler du nouveau matériel pendant ces répétitions, bien que certains d'entre eux, comme The Violent Sequence, qui deviendra plus tard Us and Them, ne seront pas utilisés pendant un certain temps[5]. Composition et enregistrementParution et réception
— David Gilmour, Mojo Magazine, mai 1994 Stanley Kubrick, en 1971, demande la permission d'utiliser l'album pour son film Orange mécanique mais Pink Floyd refuse, non sans regrets, après avoir vu le film[7]. L'album est remasterisé en 1994 : l'édition contient, en plus de l'album, une fiche de deux recettes de cuisine : une en anglais qui reproduit un repas de mariage bédouin traditionnel et une en allemand faisant référence à la piste Alan's Psychedelic Breakfast, une recette originale de petit déjeuner français. Caractéristiques artistiquesAnalyse des chansonsCet album, pour certains de ses titres, est encore marqué par le côté psychédélique du groupe, mais s'inscrit résolument dans la dimension progressive du rock. Il débute par le titre instrumental Atom Heart Mother de plus de vingt-trois minutes. On ne pouvait, à l'époque, faire de pièce de musique plus longue car la face d'un 33 tours durait difficilement plus de vingt-cinq minutes. Atom Heart Mother se distingue des productions floydiennes précédentes par une orchestration complexe et l'utilisation d'instruments classiques tels que des cuivres et des chœurs contemporains. Atom Heart Mother est l'un des très rares morceaux du groupe, à cette époque, à avoir été coécrits avec un membre extérieur, le musicien avant-gardiste Ron Geesin : c'est à lui principalement que l'on doit l'orchestration de ce mélange d'harmonies et de dissonances classiques, de chants quasi-grégoriens (John Alldis Choir) voire « Carl Orffiens », et de rock.
— Nick Mason, Mojo Magazine, mai 1994 Cette composition qui est déjà jouée sur scène en quatuor depuis janvier 1970 sous le titre The Amazing Pudding, ne connaîtra qu'une vingtaine de représentations avec orchestre, dont une en janvier 2012 au Théâtre du Châtelet, sans Pink Floyd mais dirigée par Jean-Jacques Justafré, avec Ron Geesin au piano. La pièce est également interprétée sur scène en France, en 1972, en fond musical d'un ballet de Roland Petit, avec les membres de Pink Floyd jouant en arrière-plan des danseurs. La seconde face de l'album comprend trois chansons et un enchevêtrement de sons et de musique instrumentale, les chansons sont de très calmes ballades chantées par chacun des trois musiciens du groupe :
— Nick Mason, Mojo Magazine, mai 1994 PochetteLa pochette de cet album représente une vache nommée Lulubelle III, blanche avec des taches marron, vue de trois quarts arrière, la tête dirigée vers l'objectif, dans une prairie verdoyante. Le nom du groupe n'apparaît pas, ni le titre de l'album (hormis sur certaines versions). Le groupe lui ayant demandé « quelque chose de simple », Storm Thorgerson déclare avoir simplement pris sa voiture et s'être rendu à la campagne, dans l'Hertfordshire, pour photographier la première chose qu'il a vue ; une vache dans un champ. Titres
Musiciens
Musiciens additionnels
Équipe technique
Palmarès et certificationsPalmarès
Certifications
Notes et références
Liens externes
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