La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Madon, le ruisseau l'Eau de la Ville, le ruisseau le Ponce et le ruisseau Mele Dansuron[2],[Carte 1].
Le Madon, d'une longueur totale de 96,9 km, prend sa source dans la commune de Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé 47 communes[3].
Le ruisseau l'Eau de la Ville, d'une longueur totale de 12,1 km, prend sa source dans la commune de Haréville et se jette dans le Madon sur la commune, après avoir traversé cinq communes[4].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGERhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 961 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Au , Bainville-aux-Saules est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (48,5 %), forêts (23,2 %), prairies (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), cultures permanentes (0,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
À partir de l'été 2021, l’aéroport d’Épinal-Mirecourt devient le pélicandrome[19] de la Zone Est et servira ainsi de base de ravitaillement et d’intervention pour les avions bombardiers d’eau Q Series ou de Havilland Canada DHC-8, aussi connu sous le nom de Dash 8. Au 1er novembre 2024, il n'opère aucune desserte.
Il dessert régulièrement plusieurs villes de France ainsi que la plupart des pays d'Europe, la Turquie, l'Afrique du Nord, Israël, les Émirats arabes unis et le Canada[21].
Il dessert régulièrement plusieurs villes de France ainsi que la plupart des pays d'Europe, la Turquie, l'Afrique du Nord et de l'Ouest, les Émirats arabes unis et la Chine[22].
Il est fait mention de Bainville dans un document qui porte la date de 1303. Jean de Dampierre se reconnaît alors comme homme lige du duc de Lorraine Thiébaud II.
En 1510, Antoine le Bon, duc de Lorraine, édifie à Bainville une maison sur une éminence que l'on nomme aujourd'hui "Le Château". Seul le puits, devenu communal, subsiste en dernier vestige.
De 1633 à 1638 durant la guerre de Trente Ans, le village subit le passage de nombreuses troupes : Français, Suédois, Croates et Impériaux.
En 1728, Marc Caesar, comte d'Hoffelize[23], exige le changement de nom de la commune : elle s'appellera Hoffelize jusqu'à la Révolution qui abolit les droits du comte. Marc César était le septième descendant de Regnault d'Hoffelize, le liégeois (Vic-sur-Seille)[24] et avait été anobli par lettre impériale en 1726.
Le , 17 habitations de Bainville sont envahies par « l'eau de la ville » à la suite d'un violent orage. L'eau atteindra à certains endroits la hauteur de 4 pieds et 9 pouces soit environ 1,45 m.
Politique et administration
Découpage territorial
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En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :
total des produits de fonctionnement : 261 000 €, soit 1 775 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 127 000 €, soit 861 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 66 000 €, soit 452 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 58 000 €, soit 394 € par habitant ;
endettement : 146 000 €, soit 991 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 17,92 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 36,92 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 10,17 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 020 €[28].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2022, la commune comptait 160 habitants[Note 4], en évolution de +21,21 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune connaît une augmentation constante de sa population depuis le milieu des années 2000 environ. En 2021, la commune avait la 10e plus grande croissance de la population du département (sur 507 communes) au cours des 15 années précédentes, la 5e parmi les communes de plus de 100 habitants. De 2006 à 2021, la population a ainsi augmenté de presque 34 %, alors même que la population a diminué au sein du canton de Darney et du département des Vosges au cours de la même période[33].
Hébergements et restauration à Dombasle-devant-Darney, Mirecourt, Rouvres-en-Xaintois, Sanchey, Rugney, Claudon, Contrexéville.
Commerces
Commerces et services de proximité.
Culture locale et patrimoine
Le chêne multiséculaire.
L'église Saint-Michel.
L'église Saint-Michel.
Pont des Tablettes.
Lieux et monuments
Sur les hauteurs du village, le grand chêne pédonculé multiséculaire (planté vers 1380) atteint une hauteur de 20 m., une circonférence de 6,20 m. et 25 m. d’envergure. Il est classé monument historique depuis [1921.
Le kiosque à musique au centre du village date de 1771. Il fut créé par Jean-Baptiste Grandidier, retiré au village, qui en plus de ses charges militaires, était tailleur de pierre.
La passerelle nommée "pont des Tablettes", construite à partir de 1899. Celle-ci enjambe encore de nos jours le ruisseau qui traverse le village. Elle fut restaurée en 2005 exactement comme à l'origine et inauguré le .
On peut trouver à Bainville sept fontaines dont trois sont encore en fonction.
En 1867, la commune de Bainville construit une église[37], après que la commune eut refusé l'agrandissement de celle d'Adompt[38]. Elle fut bénite le ainsi que ses trois cloches. Le clocher fut restauré en 1954.
Coupé : au 1er d'azur à la croix de Lorraine d'argent mouvant de la partition, accostée de quatre croix pattées du même, au 2d d'or à douze vergettes de sable[réf. nécessaire].
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du , , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )