Basile Atangana Kouna
Basile Atangana Kouna, né le à Mbalelon I (Ngoumou)[1] dans la région du Centre au Cameroun, est un homme politique camerounais. Il fut ministre de l’Énergie et de l'Eau du au et conseiller municipal de à . Après son limogeage du gouvernement le , il entreprend de quitter le Cameroun après qu'une interdiction de sortie du territoire le concernant eut été rendue publique. C'est au Nigeria qu'il est rattrapé dans la nuit du 21 au , et ramené quelques heures plus tard au Cameroun par les forces spéciales. ÉtudesIl a fait ses études secondaires au lycée de Bertoua où il obtient un Baccalauréat A4. Il poursuit ses études universitaires à l’université de Yaoundé où il obtient une Licence en droit. Il poursuit ses études en France où il obtient un doctorat en droit à l’université de Paris II[2]. Et en 1992, il obtient un diplôme de spécialiste de l'Institut international d'administration publique de Paris (IIAP). CarrièreLe , il commence sa carrière comme Chef Service des Affaires Administratives et Juridique à la Direction Générale de la Recherche extérieure. Par la suite, en 1991, il est chargé d'études à la Direction des Affaires Législatives et Règlementaire des services du Premier Ministre, poste qu'il occupera jusqu'en 1998. Après, il sera Directeur des Affaires administratives et des requêtes au secrétariat général des Services du Premier Ministre. En l'an 2000, il cumule cette fonction avec celle de Président de la commission ministérielle des Marchés du ministère de l'agriculture[réf. nécessaire]. D'administrateur de l'autorité Aéronautique jusqu'en 2003, il sera - de à - directeur général de la CAMWATER. Le , il se retrouve au centre du scandale tribal dit de « la liste de la honte », après avoir signé une liste additive d'admis pour la formation de techniciens et d'ingénieurs pour un projet national d'électrification par système solaire photovoltaïque, constituée exclusivement de personnes originaires de sa région, dont plus de la moitié de son propre département d’origine[réf. souhaitée]. Cette liste fait l’objet d’une diffusion massive sur les réseaux sociaux et est très décriée. Le 29 juillet 2022, Basile Atangana Kouna a retrouvé la liberté, après l’abandon des poursuites prononcé par le Tribunal criminel spécial.[2]. DistinctionsBasile Atangana Kouna possède les distinctions honorifiques ci – après[réf. nécessaire]:
Vie associativeBasile Atangana Kouna est le président national de l’Association des élites de Ngoumou (ASSEN) et également secrétaire général de l’Association de développement de la Mefou-et-Akono (ADEMAK)[3]. Notes et référencesNotesRéférences
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